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Dossier de la Rédaction

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Plus de 800 écoles clandestines fermées

Les défauts d’actes de déclaration, de création et d’ouverture sont les principaux motifs.

Fini la récréation dans le fonctionnement des établissements privés au Cameroun. A partir de la prochaine rentrée, ne seront ouvertes que les écoles dont les responsables se sont au préalable conformés à la réglementation en vigueur. Le 31 juillet dernier, en effet, le ministre de l’Education de base (Minedub), Youssouf Hadidja Alim, a décidé d’intensifier le combat contre les établissements clandestins. Et ce, en signant un arrêté portant interdiction de fonctionner à plus de 800 écoles des régions du Centre, du Nord-Ouest, du Littoral, de l’Ouest et du Sud-Ouest. D’après le texte du Minedub, le principal fait pour lequel ces derniers ont été reconnus coupables et méritent la sanction, est le défaut d’acte de déclaration, de création et d’ouverture de ces structures. Sans ces préalables, ces écoles n’ont pas le droit d’exister.

C’est que, depuis des années, certains responsables d’établissements privés ont choisi la clandestinité comme mode de fonctionnement. Non pas parce qu’ils ignorent la réglementation en vigueur, ou parce que les autorités ne les ont pas rappelés à l’ordre à plusieurs reprises. Mais juste parce que le respect de la loi ne fait pas partie de leurs préoccupations, selon un responsable du Minedub. En début de chaque année pratiquement, des écoles sont fermées pour les mêmes raisons, mais des mois plus tard, d’autres sont réouvertes en toute clandestinité. Or, en s’engageant à accompagner le gouvernement dans le processus d’éducation des jeunes citoyens, explique notre informateur, il leur avait été dit qu’avant l’ouverture d’une salle de classe, le propriétaire devait d’abord obtenir une autorisation de création et d’ouverture de l’école. Celle-ci intervenant au terme de la constitution d’un dossier administratif et technique comprenant un certain nombre de pièces.

Mais sur le terrain, ils ne sont pas nombreux à respecter les procédures. C’est pourquoi, explique-t-on au Minedub, ces fermetures, contrairement aux précédentes, seront accompagnées d’un suivi afin que les établissements fermés le soient effectivement. Et que de nouvelles ouvertures clandestines ne se fassent plus. Les écoles concernées ne pouvant à nouveau fonctionner d’après l’arrêté ministériel, que si elles bénéficient d’un acte de déclaration et d’ouverture. Et pour la réussite de cette opération, prévue pour s’étendre sur tout le triangle national, les autorités administratives (gouverneurs, préfets, sous-préfets, chefs de village et de quartier), ont été appelées à contribution. Tout comme les personnels du Minedub. Eux qui sont parfois pointés du doigt par certains au sujet de multiplication de ces établissements clandestins.


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