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Dossier de la Rédaction

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Kribi, plaque tournante du plan directeur ferroviaire national

Le rapport final de l’étude complémentaire présenté au Minepat mardi 21 août 2012 à Yaoundé.

Sur une carte, les tracés des itinéraires prioritaires à court terme, à savoir Edéa-Kribi et Mbalam-Kribi, du Plan directeur ferroviaire national du Cameroun sont les plus visibles. Et pour cause ! Ils constituent la pierre angulaire des projets d’exploitation industrielle des minerais de fer et de bauxite dont le démarrage est imminent. C’est dans ce cadre que le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé mardi 21 août 2012 la cérémonie de présentation du rapport final de l’étude complémentaire de confirmation des itinéraires de court terme.

Ce qui change

Dans la présentation du rapport final de l’étude complémentaire de confirmation des itinéraires prioritaires du Plan directeur ferroviaire national, plus de 30 km sont ajoutés comme bretelles pour desservir quelques villes. Notamment Ebolowa pour répondre au souci de transport des populations riveraines avec leurs bagages, et l’inter-connexion avec les pays de la zone Cemac afin d’augmenter le trafic. « Nous attendons que cette proposition finale qui prend en compte les exigences de l’exploitant minier et du gouvernement soit validée par la hiérarchie », a déclaré un responsable du Minepat.

L’importance des itinéraires

Les investissements dans ce dense réseau ferroviaire vont induire un transfert des technologies. Une fois que la structure sera mise en place, les entreprises de sous-traitance prendont le relais pour le développement de ce type de réseau susceptible de créer 348 000 emplois à court terme et 256 000 emplois à moyen terme. Ce réseau de chemins de fer va permettre de transporter près de 100 000 tonnes de minerais par jour.

Impact économique

S’agissant de l’impact économique du projet, l’analyse du consortium sud-coréen, auteur de l’étude avec des experts camerounais associés dénombre un accroissement constant du produit intérieur brut, à partir de 2015 de l’ordre de 4,75 % par an jusqu’en 2040. Sa mise en exploitation va nécessairement réduire le volume d’importation du Cameroun en matières premières et secondaires (fer, bauxite) et accroître sa capacité à exporter en Afrique centrale dans un premier temps. Dans une perspective de croissance, le Plan directeur ferroviaire national proposé conduira à la création entre autres des industries associées dans le domaine de l’acier, du ciment, et de la bauxite.

Les caractéristiques du tracé

Au cours de la présentation faite par le consortium, il ressort que ce chemin de fer va s’arrimer aux standards modernes, avec un rail de 50 kg et un écartement de 1,435 m. Des caractéristiques qui faciliteront l’acquisition des équipements mobiles, notamment les locomotives et les wagons et un système de signalisation adapté au réseau de fibres optiques. Ce qui laisse espérer sur ce linéaire, une vitesse comprise entre 150 et 170 km/h pour les trains-voyageurs et entre 70 km et 90 km/h pour les trains-marchandises. Le choix du gouvernement porte sur une double voie.

L’objectif de ce rapport final de l’étude complémentaire vise à bâtir à moindre coût un réseau de transport intégré, performant, quadrillant tout l’espace national et résolument ouvert aux pays voisins.



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