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Dossier de la Rédaction

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Les investisseurs se bousculent pour le Plan directeur ferroviaire

La validation de l’étude complémentaire est attendue pour aller à leur conquête.

De l’argent, il en faudra énormément pour mettre en œuvre le plan-directeur ferroviaire national présenté et validé en février dernier. Ledit plan a fait l’objet d’une étude complémentaire présenté, mardi 21 août 2012 à Yaoundé et, dont la validation reste attendue. Objectif, concilier deux approches sur deux itinéraires prioritaires à réaliser sur le court terme : Edéa-Kribi et Mbalam-Kribi. Chacun de ces tronçons desservant des projets d’exploitation industrielle à l’instar du fer de Mbalam et de Nkout, de la bauxite de Minim- Martap et de Ngaoundal, de l’extension de l’usine Alucam d’Edéa et de la construction d’une nouvelle usine d’aluminium par Rio Tinto au sein du complexe industrialo-portuaire de Kribi.

Pour la mise en œuvre de ces deux axes « stratégiques », des propositions de financement ont été faites. D’un côté, celle du promoteur minier qui propose de construire, avec un coût d’exploitation minimum, un chemin de fer dédié uniquement au transport des minerais. Et de l’autre, la proposition du plan-directeur ferroviaire, notamment de l’Etat du Cameroun qui, au-delà du transport des minerais, voudrait utiliser ces tronçons pour la circulation des personnes et des biens, en englobant toutes les autres richesses minières de la zone, incluant aussi celles produites dans les pays voisins, conformément au plan de développement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Aujourd’hui, l’étude supplémentaire apporte une proposition finale qui tient compte des intérêts des deux parties.

Si le mode de financement pour la mise en œuvre de ces itinéraires n’est pas encore arrêté, on affirme cependant du côté du comité de suivi de ce projet, que les financements se bousculent. « Dès que la hiérarchie valide la proposition que nous lui avons faite, il ne faudra pas plus de six mois pour trouver les financements. Ce qui permettra de démarrer la construction de ces tronçons en 2013 », confie un membre dudit comité. Parmi les propositions faites par le comité de suivi, il y a la création, d’ici la fin de cette année, d’une structure pour la gestion de ce projet qui est en étude. A l’image de Electricity Development Corporation pour le barrage-réservoir de Lom-Pangar et Hydro-Mekin pour la centrale hydro-électrique du même nom. La société de patrimoine ferroviaire serait donc cette entreprise dotée d’un pouvoir décisionnaire pour la mise en œuvre de cet immense projet. Derrière cette option de gestion, la création d’emplois et l’appropriation des technologies pour la mise en œuvre future des autres tronçons.

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