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Dossier de la Rédaction

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Arsel et Aes-Sonel pas d'accord sur une campagne de recouvrement

C’est un « communiqué de régulation d’électricité », signé le 14 août 2012 par le directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), qui a enjoint Aes-Sonel de « faire connaître avant le 21 août 2012 au régulateur et aux associations des consommateurs le calendrier de l’opération de recouvrement forcé »

 de plus de huit milliards de F de créances impayées selon le fournisseur d’énergie. Ledit programme, prévient Jean-Pierre Kedi, « doit nécessairement inclure : une étape de réception des mémoires des contestations et réclamations des clients débiteurs ; une étape d’audit aux frais partagés desdites contestations et réclamations conformément aux lois de l’électricité, de la métrologie et de la protection des consommateurs [et] une étape de réception des demandes de moratoires de paiement avant la mise en œuvre du recouvrement forcé proprement dit. »

Bien que l’Arsel parle de son souci de distinguer les débiteurs de bonne foi des mauvais payeurs traqués depuis le 26 juillet dernier, Aes-Sonel ne semble pas avoir accueilli favorablement la mesure prise à la suite d’une discussion avec divers ministères et des délégués du mouvement consumériste. « Nous voulons nous exprimer en dehors de toute polémique à ce sujet », explique Alex Siéwé, chargé de la communication d’Aes-Sonel. Sur cette exigence de sérénité M. Kedi est également d’accord. Il reste néanmoins que la campagne s’est poursuivie depuis la réunion du 14 août et au-delà de ce 21 août, date à laquelle le calendrier réclamé par le régulateur devait lui être communiqué. Sur le terrain, les premières victimes sont déjà coupées du réseau et les clients affluent devant les guichets pour s’acquitter de leur dette. C’est dire que la compagnie d’électricité n’entend pas se conformer aux injonctions de l’Arsel.

« Dans une telle hypothèse, que voulez-vous que je puisse dire ? Le règlement de ce différend ne se fera pas dans la presse », tempère le directeur général de l’Arsel, joint par Cameroon Tribune. Selon M. Kedi, l’agence va simplement faire les constats qui s’imposent. Pour autant, chez Aes-Sonel, on ne croit pas défier l’autorité. « Nous sommes en train d’exercer un droit. C’est le contraire qui serait irrégulier car vendre à perte est interdit par les règles de l’Ohada (Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique) », estime M. Siéwé pour qui cette affaire devrait rapidement trouver un règlement conforme aux intérêts des parties et à la loi.

Une rencontre entre les patrons des deux principaux organismes protagonistes était du reste prévue jeudi 23 août 2012 à Yaoundé. Une concertation, à laquelle les autorités du secteur auraient donné quelques recommandations, afin d’éviter une coupure définitive sur le sujet.


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