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Dossier de la Rédaction

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80% des foyers sous moustiquaires

C’est le résultat d’une enquête restituée mercredi 22 août 2012 par l’Ong Malaria No More.

La Moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (Milda) s’est intégrée dans les ménages en 2011, dans le cadre de la campagne nationale « K.O. Palu » lancée par le ministère de la Santé publique et ses partenaires. Dans les 10 régions du pays, les populations ont été touchées dans la mesure du possible, et la relation qu’ils entretiennent avec ce nouvel élément rentré dans l’intimité familiale est analysée par l’Ong Malaria No More. Mercredi dernier à Yaoundé, au cours d’une rencontre présidée par le représentant du Minsanté, le Dr Etienne Fondjo, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Hannah Bowen, directrice de recherche de l’Ong, a présenté les résultats de l’enquête « Paludisme : connaissance, attitudes et pratiques », réalisée entre 2011 et 2012.

80% des ménages sont désormais couverts par les moustiquaires. L’étude a également révélé que, grâce à la distribution des Milda, que le nombre de famille en possession de moustiquaires a connu un accroissement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 32% de foyers avaient des moustiquaires suffisantes pour toute la famille, contre 62% cette année. La gratuité est la pièce-maîtresse de cette adhésion à la moustiquaire. Mais le tout n’est pas d’obtenir une moustiquaire, il faut l’utiliser. Et d’après Hannah Bowen, les appréhensions autour de l’usage de la Milda persistent. « Malgré ces efforts, 30% d’adultes et 25% d’enfants refusent d’utiliser les moustiquaires, parce que, pour eux, c’est inconfortable ou inutile », souligne-t-elle. Trop chaud, pas d’air, difficultés à respirer…

Pour ces raisons, beaucoup préfèrent laisser leur moustiquaire au placard et se servir en revanche d’un spray anti-moustiques ou d’un insecticide. L’étude de Malaria No More s’est intéressée à un autre pan de la lutte contre le paludisme : la sensibilisation. Les discussions avec les récipiendaires ont dévoilé que 41% de la population a recours à l’automédication quand les symptômes se présentent. Les chercheurs de Malaria No More restent cependant sur leur faim. Si des efforts constants sont menés pour la communication autour de la maladie, plusieurs Camerounais sont peu informés, particulièrement ceux des régions rurales.




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