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Dossier de la Rédaction

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La Route Ayos-Bonis inaugurée par le PM

Il est un peu plus de 12 h jeudi 23 août 2012 à la station de pesage de Bonis lorsque le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, entouré de plusieurs membres du gouvernement, coupe le ruban symbolique puis, découvre juste à côté, la plaque commémorative.

Ces deux gestes ont marqué la cérémonie d’inauguration de l’important axe routier Ayos-Bonis, long de quelque 191 km, qui relie désormais le chef-lieu de la région de l’Est à la capitale Yaoundé, en moins de quatre heures. Dans son discours d’inauguration, le Premier ministre, chef du gouvernement, qui s’exprimait au nom du président de la République, S.E. Paul Biya, a déclaré qu’aujourd’hui, tout le pays est transformé en un vaste chantier en grande partie par le biais de projets routiers. La région du soleil levant, a-t-il ajouté, se trouve au centre de cette dynamique à travers la construction des routes qui l’ouvrent aux pays voisins. Il s’agit des axes Bertoua-Garoua Boulaï-Ngaoundéré ; Sangmelima-Djoum-Mintom-frontière du Congo ; Obala-Batchenga-Nanga-Eboko. Plusieurs grandes annonces ont alors été faites par le représentant personnel du chef de l’Etat : la disponibilité des crédits pour la réhabilitation de la route Mandjou-Yokadouma ; l’accueil imminent par les Camerounais du lancement de certains projets routiers dont les études de faisabilité sont bouclées ou en cours de l’être, à l’instar de l’autoroute devant relier Douala à Yaoundé ; le tronçon Ebolowa-Kribi en passant par Lolodorf et Akom II ; l’axe Kumba-Mamfe ; la route Batchenga-Ntui-Yoko-Ngaoundéré ainsi que la Ring Road dans le Nord-Ouest. Revenant à la route Ayos-Bonis, Philemon Yang a affirmé qu’elle contribuera à une mise en œuvre réussie de la politique d’intégration nationale. Les bénéfices tirés de son usage feront rapidement oublier les inquiétudes manifestées par les populations riveraines au cours de l’exécution du projet, a-t-il poursuivi. Abordant l’importance sous-régionale de l’ouvrage, il a expliqué que cet axe fait partie du corridor Douala-N’Djamena et Douala-Bangui. A ce titre, a expliqué l’orateur, elle participera à un accroissement des échanges dans la sous-région de l’Afrique centrale. Au plan national, elle est appelée à accompagner le développement du monde rural, à la faveur de la mise en place progressive de réseaux secondaires garantissant le désenclavement des bassins de production agricole.

Bretelles à construire

Le moment était alors indiqué pour le Premier ministre, chef du gouvernement, de transmettre au public un message spécial du président Paul Biya. « Il me charge de vous dire que toutes les bretelles envisagées par rapport à la route Ayos-Bonis seront effectivement construites ». La salve d’applaudissements qui a suivi était révélatrice de l’importance que les populations de la région accordent à cet aspect de la question. D’autant plus que le porte-parole des élites avait, auparavant, insisté sur l’effort de désenclavement à poursuivre au-delà de Bertoua car « de la même manière que les rivières et les ruisseaux irriguent les fleuves, l’axe Ayos-Bonis a besoin d’être irrigué par des bretelles et de nouvelles voies bitumées ». Parmi les autres personnalités qui se sont exprimées avant le chef du gouvernement, il y a le ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla, qui a déclaré que ce 23 août est aussi un grand jour pour son département ministériel, qui livre au bout de bien de péripéties un ouvrage longtemps attendu. Tirant les leçons de sa réalisation, il a indiqué, au bilan des affaires, que cette route aura coûté une moyenne de 350 millions de F le km, contre les 500 ou 600 millions le km communément enregistrés dans les contrats en vigueur au Cameroun. « Il y a donc lieu de relativiser certaines de nos prises de position antérieures et d’identifier les véritables raisons qui auront impacté négativement ce projet », a-t-il conclu sur ce point.

Quant à Panagiotis Marelis, directeur général, mandataire du groupement Edok -Eter Cameroun SA, Pantechniki SA, maître d’œuvre du projet, il a révélé que des convois interminables de poids lourds transitent chaque jour sur cette route, faisant d’elle la plus sollicitée de la région car « conçue et réalisée pour un trafic de 180 véhicules poids lourds par jour, pour une durée de vie prévisionnelle de 15 ans dans les conditions normales d’utilisation, elle enregistre aujourd’hui une moyenne de 900 véhicules poids lourds par jour ». Impressionnant.

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