L’étape de Meyomessala tire à sa fin. Celle de Bengbis commence le 30 août.
C’est avec une sérénité certaine que se déroulent les opérations de paiement des indemnités dues aux populations installées sur l’emprise du site de construction du barrage hydro-électrique de Mekin. S’il est assez difficile de préciser les sommes distribuées à ce jour, le plus important est de noter que la commission départementale présidée, au nom du gouvernement, par le préfet du département du Dja-et-Lobo est à pied d’œuvre depuis le 21 août dernier, jour du début des indemnisations par la chefferie de Mekin. Ici, étaient attendues 84 personnes devant recevoir l’équivalent de leurs droits fonciers et de la mise en valeur de terrains situés sur l’emprise même du barrage, ainsi que sur la voie d’accès et la ligne de transport d’énergie produite jusqu’au poste de Ndjom-Yemfek, à une trentaine de kilomètres de la centrale de production située à un kilomètre et demi de la confluence Dja-Lobo-Sabe.
A la fin de la première semaine, l’on note que cette étape, dite de Meyomessala, tire bel et bien à sa fin. Sur 25 villages concernés, quatre recevront, cette semaine, à partir de mercredi plus précisément, l’argent qui leur est dû. Il s’agit des chefferies de Nko’ontonda, Endam, Nkolebo’o et Assok qui comptent au total 182 personnes sur les 1064 concernées dans l’ensemble, pour une somme globale de plus de trois milliards de F. La journée du samedi 25 août dernier a permis au préfet Jean Bienvenu Abanda d’effectuer les paiements dans les chefferies de Yem-Yemfek-Akok-Late, Biba-Yemfek, Djaben, Mbanlam et Mbe’elon.
La seconde et dernière étape, moins dense que la première, est donc celle de Bengbis. Ici, 263 personnes seront dédommagées. Le programme annoncé prévoit que les opérations vont se tenir toute la semaine, dès ce jeudi, 30 août 2012. Intervenant sept mois après le décret de classement de janvier 2012 et deux mois après ceux relatifs aux expropriations et indemnisations de juin dernier, le processus de paiement effectif est en branle, entouré des mesures de sécurité exceptionnelle et marqué du sceau de la transparence. Au déclenchement du processus, plus de 500 réclamations ont été enregistrées, d’autres continuent d’être reçues à chaque étape. Comme celles reçues, samedi dernier, et qui, comme toutes les autres, feront l’objet d’un examen minutieux dans les prochains jours.
En réalité, la question des fonds ne se pose plus. Ceux-ci, confirme le directeur général d’Hydro-Mekin, sont entièrement libérés et disponibles dans les comptes de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) au nom de la Société. Pour Frédéric Biya Moto, le processus sera mené à bon port.
