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Dossier de la Rédaction

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Attentes fortes

Les réunions de la grande commission mixte entre le Cameroun et la Guinée équatoriale sont suivies avec une attention soutenue notamment par nos compatriotes qui vivent dans ce pays voisin. Les travaux de celle annoncée depuis lundi à Yaoundé n’y échappent pas. L’intérêt ne porte pas tant sur les solennités d’usage et sur les différents cadres juridiques et les instruments diplomatiques concoctés pour densifier et diversifier la coopération entre les deux pays. Celle-ci se porte plutôt bien, au regard des visites de travail entre les chefs d’Etat camerounais et équato-guinéen ainsi que les fréquentes concertations entre officiels de haut rang. Le Cameroun accueille d’ailleurs dans ses institutions de formation universitaires et techniques des étudiants et des fonctionnaires venus de Guinée équatoriale. Sans être exhaustif, l’on peut citer à titre d’illustration notamment l’université de Buea ou les sessions de formation et de recyclage de policiers. Même le problème connu de la finalisation de la délimitation et de la démarcation des frontières terrestre et maritime n’amoncelle pas de nuages noirs au-dessus des deux pays.

Il n’est cependant un secret pour personne qu’une préoccupation récurrente met à mal cette bonne entente officielle. Il s’agit de problèmes consulaires. C’est ce qui aiguise l’attention de nos compatriotes chaque fois que se réunit la grande commission mixte ou la commission ad hoc chargée des problèmes consulaires entre le Cameroun et la Guinée équatoriale. Les difficultés se sont multipliées depuis 1994 au fur et à mesure que se sont exacerbés les problèmes consulaires. Les complaintes régulières des Camerounais vivant en Guinée équatoriale sont connues. Ils se plaignent d’être victimes de toutes sortes de tracasseries.

Les multiples et fréquents différends qui opposent les riverains, en fait des personnes de mêmes souches familiales vivant de part et d’autre d’une frontière fixée arbitrairement par les colons, peuvent être classés parmi les problèmes consulaires.

Dans ce contexte, il y a lieu d’observer que les attentes sont fortes. Elles convergent vers le respect et l’application effective des recommandations des réunions de la commission mixte ad hoc des questions consulaires et de sécurité transfrontalière. Pour promouvoir la vie en bons voisins, ces attentes excluent l’amalgame, l’arbitraire, les discriminations et les voies de fait. La lutte contre le banditisme transfrontalier ne peut s’effectuer efficacement que par la coopération policière, s’agissant de deux pays membres d’Interpol et de la CEMAC. Mais aussi et non le moindre des défis, la sensibilisation officielle en vue du dépassement des barrières psychologiques et des préjugés qui font le lit des tracasseries dont se plaignent nos compatriotes. Au-delà de l’aspect bilatéral, nos pays ont tous intérêt à promouvoir la CEMAC des peuples dans le respect des intérêts mutuels et des règles communes.

 

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