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Dossier de la Rédaction

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Plus de 20 morts en 10 jours sur les routes

 Samedi 18 août, axe Buea-Kumba : trois morts. Dimanche 19, falaise de Dschang : quatre morts. Lundi 20, axe Yaoundé-Akonolinga : sept morts. Dimanche 26, lieu dit Sofavinc à Yaoundé : trois morts. Lundi 27, lieu dit Poumze à Batié : cinq morts. L’on n’énumèrera pas ici les cas d’accidents certes tout aussi dramatiques que les précédents, mais à moindres pertes, à l’instar de celui qui a conduit à la mort d’un jeune balayeur de rue de 30 ans, percuté par un chauffard, alors qu’il faisait tranquillement son travail sur le bord de la route. On ne comptera pas non plus les personnes mortes dans les hôpitaux ou en familles, alors qu’elles avaient préalablement été enregistrées parmi les blessés. Signalons cependant qu’à l’origine de tous ces accidents de la circulation, l’on a parlé d’excès de vitesse dans certains cas et de défaillance technique dans d’autres.

Ce n’est peut-être pas le grand retour au début des années 2000 où l’on enregistrait parfois plus de 20 morts dans un même accident de la route. Mais mis ensemble, ces récurrents « petits » accidents, avec leurs « petits » nombres de morts sont inquiétants. On en vient à se poser des questions sur l’efficacité même des mesures de prévention routière que les pouvoirs publics ne cessent de mettre en place. La plus visible étant celle de la gendarmerie nationale, ciblant le dit « triangle de la mort », avec radars, déploiements musclés et grosses amendes à la clé. Du côté du ministère des Transports, cette année, l’on semble vouloir attaquer le problème à la source. C’est ainsi que des auto-écoles d’une part et des agences de voyages et centres de visites techniques, d’autre part, ont été audités. Beaucoup ont été mis en demeure, pour défaut d’agrément et menacés de fermeture. Les délais sont passés et visiblement, rien ne change.

Officiellement, la route fait en moyenne 1 500 morts par an au Cameroun. Mais, selon Martial Missimikim, président exécutif de l’Ong Securoute, « ce chiffre n’est pas vraisemblable, parce qu’on n’applique pas le décompte de l’OMS qui voudrait qu’on suive toutes les victimes d’un accident 30 jours après, avant d’avancer le nombre définitif de morts ».

 


 

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