Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Tension entre l'Egypte et la Syrie à l'ouverture du sommet des Non-alignés

Un discours du président Mohamed Morsi suscite la colère des représentants syriens au sommet.

A l’ouverture hier du sommet des non-alignés à Téhéran, une vive tension est tout de suite née entre l’Egypte et la Syrie. En prenant la parole pour s’adresser aux congressistes, le président égyptien, Mohamed Morsi, a suscité la colère des représentants de la Syrie en critiquant vertement le régime de Bachar el-Assad.

Après avoir salué les révolutions en Tunisie, en Libye, au Yémen et dans son pays, Morsi a estimé que le régime « oppressif » de Bachar el-Assad avait perdu sa légitimité. « Les peuples palestinien et syrien veulent la liberté, la dignité et la justice », a précisé Mohamed Morsi devant l'assemblée. Pour la délégation syrienne, c’en était trop : elle a quitté la salle en signe de protestation. Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, avant de s’en aller, a accusé le président égyptien d'inciter à la « poursuite du bain de sang en Syrie », tout en dénonçant une grave « ingérence » dans les affaires intérieures de son pays.

De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a été ferme sur la question du nucléaire iranien. Ban Ki-moon, a appelé l'Iran à appliquer « totalement » les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur ses activités nucléaires. Le Sud-coréen a mis en garde contre le déclenchement d'une « spirale de violence » autour de cette question, appelant à la fin des menaces de « toutes les parties ». Allusion claire aux récentes vélléités d’attaque d’Israël contre l’Iran, en même temps qu’au déni du droit d’Israël à l’existence, régulièrement affirmé par les dirigeants iraniens.

Le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a insisté sur le fait que l'Iran ne cherche aucunement à obtenir l'arme atomique, contrairement à ce que soupçonne une partie de la communauté internationale.

C’est dire que la première journée de ce sommet triennal n’a pas été de tout repos. Les pays-membres du mouvement, initié par Nasser et Tito dans les années 1955, ont fait confiance à l’Iran, qui en prend la présidence jusqu'en 2015. Seuls 29 dirigeants sur les 120 Etats que compte l'organisation ont fait acte de présence à Téhéran. Le somment s’achève aujourd’hui vendredi par d’importantes résolutions.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière