Les rudesses protocolaires n’ont donc eu aucune place. Une fois à destination et d’un air décontracté, Alamine Ousmane Mey est allé toucher du doigt les préalables qui s’opposent à la construction tant espérée d’une agence régionale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Du quartier Angounou, non loin des services du gouverneur, à Essinguili en passant par Bouambe et Elat, le Minfi a voulu avoir toutes les assurances. Chacun des quatre sites visités a donc été passé au peigne fin dans ce qu’il a de singulier par rapport aux autres. L’objectif, pour le Minfi, étant d’allier la fonctionnalité d’une institution d’une telle envergure à l’embellissement de la capitale régionale du Sud. A chaque fois, des aspects comme l’accessibilité des lieux, ont été vus et revus, le ministre Alamine Ousmane Mey insistant sur le fait que les procédures doivent absolument être les moins onéreuses possibles. Pour le moment, aucun site n’a été formellement retenu. La seule certitude est qu’Ebolowa abritera, bientôt sûrement, une agence régionale de l’institut d’émission centrale.
Par ailleurs, le ministre Alamine Ousmane Mey a visité certaines structures décentralisées de son département ministériel. De la Trésorerie à l’hôtel des Finances en passant par le contrôle des Finances et son immeuble R+1 en chantier, le Minfi est reparti d’Ebolowa avec une pleine connaissance des conditions de travail de ses collaborateurs. En outre, il est allé jusque dans la ville frontalière de Kyé-Ossi. Le principal point d’orgue ici était la visite du Centre d’estampillage des produits importés. Située sur la zone des trois frontières (Gabon-Guinée équatoriale et Cameroun), Kyé-Ossi est une véritable porte d’entrée des marchandises.
Et pour rentabiliser cette opportunité, le ministère des Finances, à travers les services spécialisés de la douane, a choisi d’y installer un centre d’estampillage. C’est ici que les vins et spiritueux, ainsi que les tabacs importés de la Guinée équatoriale principalement vont recevoir le timbre nécessaire à leur commercialisation sur le territoire national. Une donne qui permet ainsi de lutter contre la fraude et la contrebande.