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Dossier de la Rédaction

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Cris et les pleurs à la Maternelle

12 ans que Dorette Mongo Mongo fait ce métier, et autant de temps qu’elle essuie les larmes de ses élèves. Cette année, la prise de contact n’a pas changé. C’est toujours dans les cris et les pleurs que les nouveaux de la maternelle font leur entrée à l’école. A la petite section du Groupe scolaire bilingue laïc privé « La Luciole », les courageux se mêlent aux plus ronchons. Deux élèves, en particulier, n’arrêtent pas de geindre. « En général, ils sont tristes pendant une semaine, puis ils s’habituent », précise l’enseignante. Pour les calmer, les maîtresses les portent sur leurs genoux, chantent des berceuses, racontent des histoires.

Le chahut s’estompe et la première leçon de leur longue vie d’écolier peut enfin commencer : « L’école et son environnement ». La table, le crayon, l’élève, la maîtresse… Des illustrations pour captiver leur attention, si difficile à retenir, se retrouvent dans les livres à colorier et sur les murs de la salle de classe. La leçon se poursuit dans la cour de récréation. Les élèves, en cercle, reprennent un chant entonné par leur institutrice. Dorette Mongo Mongo accompagne les paroles d’une gestuelle, afin de titiller la mémoire des gamins. Etudier en chanson, c’est l’un des secrets de l’apprentissage des maternelles. Mais pour la maîtresse, la vocation est le meilleur remède. « Une enseignante des maternelles doit être patiente et aimer son métier. On ne gronde pas. On accueille les enfants avec le sourire. Il faut qu’ils se sentent aimés », explique la maîtresse.

A l’école primaire et maternelle bilingue Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, la directrice des maternelles, Monique Oyane, a également derrière elle une riche carrière dans l’enseignement des enfants. 18 ans qu’elle console des bambins et leur tient la main pour leurs débuts dans l’univers scolaire. D’après cette enseignante, la rentrée est moins compliquée chez les enfants âgés de quatre à cinq ans de la moyenne section, classe qu’elle tient cette année. « Ils sont heureux de se retrouver. A ce niveau, les choses sont plus simples par rapport à la petite section, où les enfants ne sont pas du tout prêts à quitter leur famille », souligne Monique Oyane. Passé le temps d’adaptation, les enfants oublient la maison. Ils s’attachent à leurs camarades et à leurs

 

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