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Dossier de la Rédaction

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Le manioc fêté à Ngoulemakong

Le tubercule au centre d’une fête présidée vendredi dernier par le ministre de l’Agriculture et du Développement rura à Ngoulemakong.

Après le test et le défi relevé respectivement lors des deux premières éditions, Ngoulemakong, arrondissement du département de la Mvila, région du Sud, a, une nouvelle fois, fait la fête au manioc. C’était vendredi dernier, sur l’esplanade du marché où paysans, associations, groupes d’initiatives communes et opérateurs de la filière se sont retrouvés, pour dire combien le manioc est porteur de richesses dans le vaste mouvement national de lutte contre la précarité. Et pour donner une réelle impulsion à la donne, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye, accompagné du ministre délégué, Clémentine Ananga Messina et du secrétaire général des services du gouverneur du Sud, Jean-Daniel Djoboïna, est venu réaffirmer l’option du gouvernement à travailler avec les groupes de paysans dans « une démarche gagnant-gagnant ».

Et comme pour raviver la flamme de l’espoir suscité par la 3e édition de la fête du manioc, Essimi Menye va se proposer de venir à nouveau à Ngoulemakong, dans une quinzaine de jours, pour poser les bases d’une implication tous azimuts des jeunes dans la culture, la transformation et la commercialisation du manioc, ainsi que de ses dérivés. « Le manioc de Ngoulemakong est dévenu une fixation », dira-t-il, avant d’ajouter : « ses multiples applications ne sont pas à conter ou à compter. Elles se vivent ». Le Minader traduisait là l’intensité de la volonté même du chef de l’Etat qui, selon ses dires, a toujours parlé de l’agriculture comme « indéniable moteur de développement ». Et avant la remise du matériel agricole aux paysans et la visite des stands, le Minader est intervenu après la présidente de la Fédération des unions des Gic des femmes agricultrices de Ngoulemakong (Fufan), Angéline Akoa ; la présidente de la Plate-forme nationale des associations agro-sylvo-pastorales (Planofac), Cécile Oyono ; et l’ambassadrice spéciale des Nations unies pour la FAO, chargée des Coopératives, Elisabeth Atangana.

Toutes ces intervenantes, tout en réaffirmant la volonté des femmes à mieux s’investir dans « le travail de la terre », ont exhorté le gouvernement à leur apporter, encore davantage, son appui. Et ce, à travers la construction de l’usine à manioc annoncée, la banque agricole et l’organisation institutionnelle des filières de productions agricoles. Ce à quoi, le Minader a répondu qu’en attendant que le montage du projet de construction de l’usine à manioc soit finalisé, le gouvernement va travailler avec les agriculteurs pour stimuler l’épargne au vu des revenus générés par la culture et la transformation du manioc. Voilà pourquoi, les agriculteurs ont fait voir aux membres du gouvernement présents le manioc dans tous ses états. Des feuilles aux racines, les différents dérivés ont constitué, à Ngoulemakong, un véritable donné à voir pour les investisseurs potentiels, et bien sûr, pour les consommateurs réels. Ceux-ci ont touché du doigt la farine de manioc, le savon de manioc, le jus naturel de manioc…Des produits nouveaux qui ont su allonger la liste de ceux déjà connus

 

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