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Dossier de la Rédaction

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Les prix du Poulet de chair en hausse

A l’origine, l’augmentation du prix de vente de la provende.

Au Marché Mvog-Ada hier, les commerçants usent de toutes les astuces pour aguicher les clients. « Faites votre choix et je vous fais le prix », déclare un commerçant à une dame qui ne lui prête aucune attention. Et pour cause ! « Le poulet coûte trop cher. De 2 200 F, il est passé à 2 500 F au moins, donc, inutile d’insister. Je préfère acheter des légumes en attendant la baisse des prix. ». Selon certains vendeurs, « les clientes préfèrent acheter autre chose parce qu’elles trouvent que le prix actuel du poulet de chair est élevé ». C’est que, depuis quelque temps, les prix du poulet de chair oscillent entre 2 300 F et 4 000 F, en fonction du gabarit. Pourtant, il y a quelques mois, les ménagères s’en procuraient à 1 700 F voire 2 200 F » d’après Mathurin Bouopda, commerçant dans cet espace. « Le prix a augmenté à cause de la hausse du prix de la provende qui est passé de 12 500 F le sac de 50 kg à 15 000 voire 16 000 F. », poursuit-il. Le prix du soja, qui est utilisé à 15 % dans la fabrication de la provende, est lui aussi passé de 16 000 ou 16 500 F à 18 500 F le sac de 50 kg. « D’ici octobre, il coûtera 23 000 F », anticipe un responsable de l’Interprofession avicole (Ipavic).

Les pondeuses se vendent aussi chères pour les mêmes raisons. Actuellement, elles coûtent entre 2 300 et 2 500 F contrairement à une période récente où elles se vendaient à 2 000 ou 2 200 F. Les poulets reproducteurs qui ont une durée de vie d’un an reviennent à 10 000 F et 12 000 F du fait de leur grand gabarit. « En temps normal, je les vends à 7 500 F et 8 000 F », conclut Emmanuel Takamgnoué, un autre vendeur. Au marché d’Etoudi comme à celui du Mfoundi, les commerçants font face à une situation identique. « Les éleveurs produisent les poulets en fonction de la demande sur le marché. Actuellement, il n’y a pas assez de consommateurs parce que tout le monde est préoccupé par la rentrée scolaire. S’il y en avait assez, on parlerait même de pénurie. L’activité de production n’est pas dense », précise notre interlocuteur.

Face à cette hausse récurrente, l’Ipavic propose comme solution, la mise sur pied d’un système régulateur des produits avicoles qui permettrait d’avoir des prix stables tout au long de l’année. « Ce système favoriserait la stabilité du prix ex-ferme à 2 200 F. Ainsi, le ministère du Commerce pourra contrôler le prix final auprès du consommateur », a proposé Jean Paul Fouda Ottou, secrétaire permanent de l’Ipavic.




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