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Dossier de la Rédaction

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Nouvelle prison, urgence signalée à Douala

Le projet au menu de la réunion de crise tenue lundi après l’incendie au pénitencier de New Bell.

5000 places. La capacité de la future prison centrale, censée remplacer celle de New Bell, peut faire rêver. Surtout ceux qui ont expérimenté la promiscuité (entre autres choses !) du pénitencier actuel, que ce soit pour un bref ou long séjour. Le projet est revenu au devant de l’actualité après l’incendie survenu lundi au petit matin à la prison centrale de Douala. Le feu, CT l’a constaté, a consumé deux cellules (la 20 et la 18, dite « Vip »), et rendu 68 détenus sans-abri. Dans un environnement marqué par la surpopulation, ce n’est pas forcément une donnée heureuse. Pas étonnant donc que le sujet ait été évoqué lors de la réunion de crise présidée par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé de l’Administration pénitentiaire, Dooh Jérôme Penbaga.


D’après les informations disponibles, la nouvelle prison sera construite à PK 24, sur la route de Yabassi. « Ce sera après la nouvelle université », explique un cadre de l’administration pénitentiaire. Prévu sur un site de 30 hectares, l’établissement carcéral devrait comprendre un secteur pour la production, « avec des ateliers et des plantations », ajoute notre source, ainsi que le camp du personnel. « C’est important pour un pénitencier que le personnel soit proche », poursuit le cadre susmentionné.

Quid de la prison actuelle ? En fait, c’est elle qui sera « en quelque sorte délocalisée », explique un collaborateur du secrétaire d’Etat chargé de l’Administration pénitentiaire. Il souligne cependant : « On ne pourra pas la laisser. Elle pourra par exemple servir à garder les prévenus dont les juridictions sont proches. »

Au cours de la réunion présidée par Dooh Jérôme Penbaga, il a également été question de la reconstruction, en urgence, des cellules détruites par l’incendie du 3 septembre. Les services techniques du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, ainsi que ceux d’Aes-Sonel et de la Camerounaise des Eaux, ont été invités à produire au plus vite leurs devis, pour le début des travaux. Pour le reste, il a été prescrit le maintien des mesures de sécurité sur place, la constance dans la vigilance – les forces de l’ordre déployées lundi étaient toujours visibles hier.

S’agissant des prisonniers sans-abri, ils ont pu être recasés. « Dans un compartiment au quartier des mineurs (qui sont 12) », explique Dieudonné Engonga Mintsang, le régisseur de la prison centrale de Douala. Mais ils en sont « séparés », précise-t-il, ajoutant que la mesure est provisoire. En outre, ces détenus des cellules détruites bénéficient d’un « encadrement psychologique » prodigué par les deux médecins de la prison.



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