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Dossier de la Rédaction

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Les clients du Fret aérien dénoncent tracasseries

La police invoque de son côté des problèmes de procédures administratives.

Yannick L., transitaire à Douala, ne décolère pas ce lundi au magasin export du fret aérien à l’aéroport de Douala. En effet, la cargaison d’ananas « biologiques » de son client n’a pu prendre l’avion lundi, à destination de l’Europe. Un contretemps préjudiciable à ses affaires d’après lui. « La cargaison va à destination de l’Italie. Elle pèse au total 1,230 tonne et est composée de 198 colis. J’ai été interpellé par la police pour le contrôle de la palette, ce que j’ai accepté. Je suis allé faire des photocopies et à mon retour, j’ai trouvé que des colis ont été déchargés et détruits. Ils n’ont pu embarquer », déclare-t-il. Les agents de police sur les lieux invoquent des problèmes de procédures.

« La marchandise n’a pas été détruite. Une partie a été mise de côté pour qu’elle ne soit  pas embarquée dans l’avion qui décollait déjà, car la cargaison n’avait pas encore été contrôlée par nos soins. Et pour le faire, il fallait que le transitaire soit présent. Du reste, sur les documents qu’il doit nous présenter, il faut que le cachet de la police soit apposé sur la Lettre de transport aérien (Lta, Ndlr). Celle-ci doit être présentée après tous les contrôles (phytosanitaire, douane, police). C’est en apposant le cachet de la police que nous validons le contrôle », explique un policier au poste de police. Mais pour Yannick, le transitaire, il s’agit d’un problème de pot-de-vin non payé. « La vérité c’est que nous avons l’habitude de payer 2.000 F pour que le cachet soit apposé sur nos documents. C’est ce que l’officier de police qui a procédé au contrôle m’a réclamé mais j’ai refusé de payer car je n’y suis pas obligé. Pour ne pas payer à chaque fois, nous avons une entente avec les policiers pour leur donner une somme forfaitaire en fin de semaine. Mais cet officier est nouveau et n’était sans doute pas au courant. Il voulait du cash et j’ai refusé car je lui avais déjà donné de l’argent la fois précédente », confie le transitaire, tout en dénonçant ces tracasseries.

D’autres opérateurs sur les lieux parlent également de paiement de bakchichs pour se faciliter la tâche et éviter les divers dérangements. Une pratique que nient farouchement les policiers sur les lieux.



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