Un plan d’action se met progressivement en œuvre pour produire au moins 5.000 hectares de chacune des spéculations.A un peu plus de trois mois avant la fin de l’année, le plan d’action 2012 du programme d’exécution de la convention « Riz-Maïs » et de la convention « Manioc » (Périz-Maïs-Manioc) est enfin connu.

Il résulte des travaux de la première session de son comité de pilotage, tenu avant-hier à Ebolowa, sous la présidence du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minépat), Emmanuel NganouDjoumessi.

Au-delà du parachèvement de l’organisation interne du programme, à travers principalement le recrutement et la formation d’un personnel idoine, le Minépat a donné un caractère impératif à l’action que doit désormais mener le programme Périz-Maïs-Manioc, cordonné par Janvier Oum Eloma. Au terme d’une visite du complexe industriel d’Ebolowa, où sont assemblés et montés les tracteurs et autres équipements agricoles, le ministre Emmanuel NganouDjoumessi a prescrit efficacité et synergie dans l’action. « La collaboration entre la coordination du programme et la direction du complexe industriel est une donne essentielle dans la mise en œuvre de la mécanisation agricole », a soutenu le Minépat. Tout en réaffirmant le soutien permanent du gouvernement, Emmanuel NganouDjoumessi a demandé à Paul Bernard MoukouriSoppo, le constructeur de l’usine de montage des tracteurs, d’achever les travaux, évalués aujourd’hui à 85%, avant la saison des pluies.

L’important, a-t-on convenu avant-hier à Ebolowa, est que les tracteurs soient produits en quantité suffisante et mis à la disposition des agriculteurs. L’action de l’Etat ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Elle va se porter sur l’encadrement et les financements nécessaires afin de rendre la mécanisation agricole effective dans les prochaines années. Voilà pourquoi, pour Emmanuel NganouDjoumessi, l’impulsion de départ ne doit pas être assimilée à « un pétard mouillé ». L’action du programme, en cette fin d’année 2012, doit donc être plus que jamais déterminante à cet effet. Celle-ci va s’appuyer sur ce qui a déjà été fait depuis avril 2009, lorsque le président de la République a signé le décret habilitant le Minépat à signer un accord avec une banque indienne pour le financement des projets relatifs à la mise en place de 5.000 hectares de cultures de maïs et de riz au Cameroun. Il n’est donc pas question, pour le Minépat, que l’action du chef de l’Etat ne soit pas traduite en réalité palpable, pour le mieux-être des Camerounais.