Le huitième sur le plan national logé à l’hôpital régional. Conférant ainsi à cette formation sanitaire le privilège d’être le premier hôpital du pays à disposer, en son sein, d’un centre d’hémodialyse et d’un centre régional d’imagerie médicale. Après avoir coupé le ruban symbolique et découvert la plaque commémorative, le ministre de la Santé publique a effectué le tour du propriétaire de l’immeuble constitué de cinq grands blocs servant de bureaux, de salles d’attente, de traitement, de générateur… La construction, les équipements, les mobiliers de cette réalisation est de plus de 575 millions F.
L’hémodialyse est une technique d’épuration rénale qui coûte excessivement chère : le patient atteint des problèmes rénaux doit subir deux à trois séances de traitement par semaine. En temps normal, le coût d’une séance de traitement est de 100 000 francs. Et quand on multiplie par le nombre de séances possible dans le mois, le coût oscille entre 800 000 F et 1 200 000 F. Ce qui n’est pas à la portée des malades pauvres. « Le président de la République a prescrit une subvention de 95%, afin de permettre aux patients de suivre leur traitement », a précisé le ministre Mama Fouda. Les malades ne débourseront donc que 5 000 francs par séance.
Lors de son allocution, le ministre Mama Fouda a fait savoir que la création des centres d’hémodialyse et d’imagerie médicale traduit dans les faits la promesse du chef de l’Etat, Paul Biya, de doter tous les chefs-lieux des régions de ces centres modernes de santé de pointe. En réponse aux doléances exprimées, il a annoncé que l’extension de la morgue sera au budget de 2013. Les problèmes de pédiatrie seront également résolus dans les brefs délais, les effectifs seront renforcés et les spécialités ouvertes.