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Dossier de la Rédaction

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la coopération Cameroun-Maroc passe à la vitesse supérieure

La deuxième commission mixte entre les deux pays ouverte hier à Yaoundé vise l’accélération.


Freinés par des contraintes calendaires, comme deux pilotes en tandem, Yaoundé et Rabat vont changer le rythme de leur coopération et « passer à une étape supérieure », a annoncé hier mercredi le chef des experts marocains qui ont entamé à Yaoundé les travaux de la deuxième commission mixte de coopération entre le Cameroun et le Maroc. Lahcen Azoulay se trouvait ainsi d’accord avec son homologue camerounais, Félix Mbayu, qui a présidé la réunion des experts lançant la discussion succédant au premier rendez-vous de cette institution, en janvier 2007, dans la capitale du Royaume chérifien.

Cinq ans après, Camerounais et Marocains veulent désormais pousser leur véhicule commun sur de nouveaux terrains. En annonçant que son gouvernement va encourager d’autres investisseurs à suivre les pas des entreprises marocaines déjà présentes (dans les domaines de la banque et de la distribution d’eau notamment), M. Azoulay n’en a cependant pas identifié les domaines. C’est qu’il apparaît déjà clairement que le business se fera en commun, de manière à profiter mutuellement aux parties, notera-t-il. Jusqu’alors cependant, les échanges ont concerné le commerce, l’éducation, la formation, la santé, l’agriculture, la gestion des eaux… En passant les vitesses qui vont permettre d’aller plus vite et plus loin, il faudra néanmoins huiler les mécaniques. Félix Mbayu et Lahcen Azoulay ont souligné à cet égard la nécessité de toiletter le cadre juridique de la coopération maroco-camerounaise. C’est d’ailleurs dans ce domaine que les experts ont écrit les premières pages de la réflexion qui revivifiera certains accords jugés « désuets ».

L’échange promet toutefois d’être aisé car entre le Royaume marocain et la République du Cameroun, tout semble baigner dans l’huile. L’ambassadeur Lahcen Azoulay parlant d’ailleurs de relations traditionnelles et privilégiées, après avoir exprimé sa compassion au Cameroun, victime d’inondations meurtrières dans sa partie septentrionale. Comme une réponse au souhait de bienvenue exprimé par les Camerounais aux émissaires d’un « pays frère et ami » dont on attend de nouveaux experts (et plus tard le ministre des Affaires étrangères) pour compléter la délégation déjà en place. Ce sera demain. « Inch Allah ! », souhaite l’hôte de Yaoundé.

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