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Dossier de la Rédaction

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La banane-plantain hors de prix

A l’origine, le difficile accès aux grands bassins de production et la forte demande.

« Bien que ce soit la petite saison de production de la banane-plantain, elle coûte très cher en ce moment. Il pleut abondamment dans certaines zones de production et les routes sont impraticables. On a des bourbiers à tous les kilomètres », explique Salomé Bemeuleke, commerçante au marché 8e de Yaoundé. Dans ce hangar réservé essentiellement à cette culture vivrière, le client a l’embarras du choix. Mais, le bât blesse au niveau du prix. Ici, ils oscillent entre 2000 et 5000 F en fonction de la taille du régime. Pourtant, en saison sèche, il est vendu entre 500 F, pour le plus petit régime, et 4000 F pour le plus grand. « La bonne période se situe entre octobre et février parce que cette denrée coûte moins cher et la production est vraiment abondante », poursuit la vendeuse.

Pour Njoya Issa, le chef du secteur banane-plantain dans ce marché, l’inflation actuelle est liée à l’arrivée massive des commerçants venus des pays voisins. « Les Gabonais viennent acheter dans les champs. Ce qui fait que le régime que nous achetons à 1000 F., par exemple, ils l’achètent à 3000 F pour revendre chez eux à 10 000, voire 14 000 F ». « Il faut que le gouvernement se penche sur cet aspect parce qu’ils gagnent sans fournir des efforts », poursuit-il. En plus de ces difficultés, les commerçants font aussi face au coût élevé du transport de cette marchandise vers la zone urbaine. Un tour de pick-up revient à 40 000 F pour le transport de 60 régimes. A partir de 80 régimes, le prix de la camionnette est de 200 000 F. Un prix qui baisse à 180 000 en janvier, d’après les informations recueillies auprès des autres commerçants.

Au marché Mvog-Atangana Mballa, toujours à Yaoundé les mêmes causes produisent les mêmes effets. Et Isabelle Nkoudou, vendeuse, d’ajouter qu’après les pluies de mars, la production est faible à cause des chutes des bananiers suite aux vents violents. Une situation qui influe donc sur la production. « Entre-temps, il faut attendre que le reste des bananiers-plantains soient à maturité et la quantité disponible sur le marché coûte aussi cher », conclut la dame.

Les principales zones d’approvisionnement sont la région du Centre (Ntui, Ombessa, et Akonolinga), et la région de l’Est, plus précisément à Bertoua et à Batouri.


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