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Dossier de la Rédaction

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De l’aide pour la reconquête du Nord Mali, mais pas de soldat

Les autorités maliennes précisent que leur requête à la Cedeoa ne visait pas une intervention militaire.

Les autorités maliennes ont demandé l'aide de la Cedeao afin de reconquérir le Nord occupé par des groupes islamistes armés, mais sans déploiement de combattants étrangers, a indiqué mercredi dernier la présidence ivoirienne, selon plusieurs médias. « La mission de la Cédéao au Mali pourrait déployer un détachement de liaison et d'observation, à l'exclusion du déploiement d'unités de police constituées ou de forces militaires combattantes », a-t-elle souligné dans un communiqué. Radio France Internationale (RFI) de préciser, citant des extraits de la requête adressé au président en exercice de la Cedeao, Alassane Ouattara que le président Dioncounda Traoré a demandé « un renforcement des capacités antiterroristes », « un appui aérien et l'envoi de cinq bataillons à partir de la ligne de front qui seront graduellement engagés pour contrôler les villes reconquises ».

Ces précisions font suite à la demande d’aide adressée mardi dernier à la Cedeao en vue du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme. La décision de Dioncounda Traoré a suscité des approbations auprès de nombreux maliens comme ceux du Collectif des ressortissants du Nord (COREN) et du Front uni pour la Défense de la République et de la Démocratie (FDR), ainsi qu’à l’international. Mais du côté du camp militaire de Kati, les positions n’ont toujours pas évolué. Mercredi dernier, Bakary Mariko, l’un porte-parole du capitaine Amadou Sanogo, le président du Comité de suivi et de réformes de l'Armée et chef des putschistes du 22 mars, a rejeté toute idée de troupes étrangères. « Nous ne voulons pas de soldats de la Cedeao sur notre sol », a-t-il déclaré sur Rfi. L’armée est favorable à « un soutien logistique et du renseignement par rapport à la libération du nord », a-t-il ajouté. Bakary Mariko a aussi souligné que l’ex-junte demande le déblocage des armes achetées par le régime de l’ex-président, Amadou Toumani Touré, retenues depuis fin juillet dernier en Guinée, avec l’aval des pays de la Cedeao.

Par ailleurs, le secrétaire général de la présidence malienne, Baba Berthé, a indiqué que les négociations se poursuivent, tout en souhaitant qu’elles rendent une intervention militaire « sans objet ». Pour le président en exercice de l’Union Africaine, Boni Yayi, il y a urgence à intervenir au Mali, sans besoin de mandat préalable de l'Onu. « Nos textes nous y autorisent», précise-t-il, selon le site d’information panafricain Koaci.com.

Mercredi, Alassane Ouattara a saisi à travers un communiqué de la CEDEAO ses homologues chefs d'Etat, afin d'« apporter les réponses appropriées aux sollicitations des autorités maliennes ».

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