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Dossier de la Rédaction

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Manger à l’école, un casse-tête pour les parents

Entre goûter fait maison et cantine, les familles se débrouillent comme elles peuvent.

10.000 F. C’est la somme à débourser pour les frais de cantine par les parents chaque fin de mois au Groupe scolaire bilingue « Les petits sages ». Dans cette école privée de Yaoundé, les petits vendeurs de pain-haricot sont interdits de séjour tout comme ceux qui offrent de glaces et autres jus faits à base d’eau de qualité douteuse. Les parents n’adhérant pas au concept de la cantine, se chargent eux-mêmes du goûter de leurs progénitures. Ce qui ne semble pas évident de l’avis de certains. « J’avais commencé par verser cet argent en début d’année dernière, mais avec le temps et les problèmes, j’ai été obligé de me limiter à mettre un bout de pain dans son sac », confie l’un d’eux.

Son fils n’est d’ailleurs pas le seul à partir de la maison avec son goûter. « Pendant la récréation, je mange le pain avec la sauce que ma mère met dans mon sac le matin. Elle n’aime pas que j’achète les aliments vendus à l’école », explique Yannick O., élève en classe de CM2, à l’école départementale du Mfoundi à Yaoundé. La raison, explique le jeune garçon, c’est qu’il a déjà souffert d’un mal de ventre après la consommation d’un plat de haricot, l’année dernière. Cette fois, il n’est pas question de faire les mêmes erreurs. Donc, à l’heure de la récréation, il sort son goûter et sa petite bouteille d’eau. Seulement, si certains viennent avec leur repas à l’école, d’autres se dirigent vers les petits vendeurs du coin. « Je suis obligé d’acheter du pain-boulette ici parce que je n’ai pas le temps de manger le matin », confie Christian O, élève en classe de CM1.

Des cas d’indigestion relevés çà et là ont amené certains responsables d’établissements à rappeler les règles d’hygiène aux enfants tout en exigeant des certificats médicaux et la protection des aliments des mouches et autres insectes aux vendeurs. Mais jusque-là, la menace des maladies hydriques et des indigestions liées à la consommation des aliments nocifs, plane encore sur certaines écoles où les produits destinés à la vente sont exposés à toutes les intempéries.


 

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