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Dossier de la Rédaction

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Les commerçants résistent à Nkolouloun

Ne libérant toujours cette route de Douala, dont les travaux devraient reprendre sous peu, selon la Cud.

Difficile de décrire la situation qui prévaut actuellement au marché Nkololoun. Sur le grand boulevard des Nations unies, tout un grand marché s’est installé en plein air. Plus d’un millier de « sauveteurs » et vendeurs ambulants occupent l’espace. Cet endroit en chantier depuis quelques mois est de nouveau envahi par les marchands de toutes sortes. Impossible de faire un pas. Des centaines de jeunes tiennent des vêtements en main, les proposent aux clients et passants. D’autres assis devant des étals de fortune crient à tue-tête. A côté, des tas de ballots de friperie jonchent le sol tout le prolongement Nord du boulevard.

De multiples charriots et pousse-pousse remplis à ras-bord entrent et sortent du site. On observe des bousculades en à n’en plus finir. Tout ceci se passe dans une insalubrité et une promiscuité indescriptibles. C’est dans cette ambiance invivable que Razel, maître d’œuvre du chantier, dépassé par les événements, l’a finalement abandonné. Il leur était quasiment impossible de continuer les travaux dans ces conditions. C’était il y a quelques jours.

Les commerçants, eux, ne semblent minimiser l’affaire. Selon Sylvain M. un des vendeurs de vêtements, ils n’ont jamais empêché Razel de travailler. « Lorsque leur engin effectuait les travaux, on leur laissait le passage », explique-t-il. Beaucoup estiment qu’ils n’ont nulle part où aller. C’est pour cette raison qu’ils viennent se battre de ce côté. « Si on nous fait partir d’ici, comment est-ce qu’on va vivre ? »

Pour Fritz Ntonè Ntonè, il n’ya pas de crise. Le problème n’est pas seulement celui de l’envahissement, il y a également les pluies. Mais ce qui est sûr, c’est que les travaux vont reprendre incessamment. « Et dès qu’ils reprennent, 60 jours après, nous allons procéder à la réception », indique le délégué du gouvernement auprès de la Cud. Il souligne tout de même que la sensibilisation continue. Dans un communiqué radio-presse de la Cud du 5 septembre dernier, le délégué du gouvernement demandait à tous les commerçants concernés de libérer les espaces occupés dès la diffusion de présent communiqué. Toujours d’après lui, les marchands sont de mauvaise foi. Un espace leur a été proposé à Ngonsoa, avec hangars, mais ils l’ont abandonné. Ils doivent se conformer. « C’est dommage que les gens fassent des revendications par rapport à la voie publique », regrette le délégué.



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