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Dossier de la Rédaction

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La Stigmatisation des séropsitifs en procès à l'à l’hôpital de Djoungolo

Selon une Ong, ils auraient été filmés contre leur volonté. Les responsables de l’hôpital nient.

La controverse à laquelle l’Hôpital de Djoungolo à Yaoundé se retrouve mêlée est soulevée par l’Ong Positive-Generation. D’après une correspondance que la présidente de ladite Ong a adressée au Coordonnateur pays de l’Onusida, mais aussi à d’autres institutions comme le ministère de la Santé publique, et d’autres organismes œuvrant pour les droits de l’Homme, « l’administrateur de ladite formation sanitaire a pris la fâcheuse habitude de filmer/photographier sans leur consentement les personnes séropositives en attente de consultation à l’UPEC (Ndlr : Unité de prise en charge).

La suite de la lettre va plus loin, accusant l’administrateur de cet hôpital d’avoir violemment éconduit des patients séropositifs de l’UPEC, qui seraient venus se plaindre auprès de lui, le 23 juin dernier. Idem pour des membres de l’Ong qui disent avoir également été repoussés quand ils ont voulu obtenir d’amples explications. Jeudi au siège de cette Ong, se définissant comme une association de jeunesse à but non lucratif, les responsables ont confirmé les informations émises dans la lettre, bien qu’ils n’acceptent pas de faire témoigner les malades en question. Selon Fogué Foguito, directeur exécutif de Positive-Generation, « nous avons été mis au courant de la situation pendant une de nos réunions mensuelles. Certains de nos membres se sont plaints d’être filmés contre avis par l’administrateur. La vie privée de ces malades n’est pas respectée. »

A Djoungolo, l’administrateur de l’Hôpital, Paul Eko Engoubou, réfute toutes ces accusations. « Dans quel but ferais-je ces photos ? Je n’ai aucun contact avec les malades, uniquement avec les responsables de service, parce que c’est avec eux que nous travaillons dans l’objectif de remettre l’hôpital financièrement sur pied », a-t-il justifié. Selon lui, les seuls clichés pris dans l’enceinte de l’hôpital se font lors d’événements spéciaux comme des remises de dons, et que même à ces occasions, les malades, quels qu’ils soient, ne sont pas filmés sans leur consentement. Il précise également que la mission première de sa structure est de venir en aide aux malades du Sida, et non de leur porter préjudice. La coordonnatrice de l’UPEC de Djoungolo, le Dr Stéphanie Beke a, quant à elle, assuré que l’anonymat et l’intimité des près de 500 personnes vivant avec le VIH traités à Djoungolo sont préservés. Et que seul le personnel médical connaît leur sérologie.


 

 

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