Approché, l’un des jeunes hommes indexés traîne le reporter dans un coin et le déballage s’enchaîne, avec conseils à l’appui. Si vous n’êtes pas connaisseur, prenez plutôt ça ou encore telle autre vidéo où les positions sont beaucoup plus ordinaires, etc. Un peu pus loin de là, du côté du marché central, c’est le grand spectacle ! A même le sol, il est facile pour les consommateurs, quel que soit leur âge, de se procurer des CD et autres supports contenant des films érotiques. Visiblement, les clients ne manquent pas. Sans gêne, l’on retourne la pochette, compare, commente avant de choisir.
Pourtant, un arrêté préfectoral existe depuis 2008, interdisant la production, la vente et la diffusion de la littérature filmographique, et autres supports érotiques et pornographiques dans les lieux non autorisés par les pouvoirs publics dans son département de compétence. Quatre ans après l’arrêté, des vendeurs récalcitrants poursuivent leur commerce, bien que traqués par les forces de l’ordre. Mais le phénomène se poursuit.