Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Union de Douala sur un parfum de sacre…

Le club de Douala est presque assuré de finir champion cette saison. Presque.

Plus de 20 ans qu’ils attendent ça. Responsables et supporters de l’Union de Douala n’ont plus goûté à la saveur d’un titre de champion du Cameroun depuis 1990. Aujourd’hui, ils tremblent d’excitation. Le « Club au million de supporters » pourrait en effet être le premier à s’imposer dans le championnat désormais professionnel de notre pays. Comptant sept points d’avance sur Coton sport à trois journées de la fin, les Nassaras peuvent être sacrés dès ce dimanche, en cas de victoire (ils garderaient alors leur avance, au minimum, et ne seraient plus rattrapables). Mais chut ! Au sein de l’équipe, pas question de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Interdiction formelle de se relâcher.

Le dirigeant approché par CT semble à la limite superstitieux : jubiler maintenant pourrait attiser la colère de quelque dieu punissant le péché d’orgueil. On est en sport, domaine dans lequel l’inconcevable se conçoit parfois très bien. « Il ne faut pas déconcentrer les joueurs ! ». Le dirigeant est question refuse même de donner une interview avant que tout ne soit fini : « Rien qu’en vous parlant, je perds de l’énergie ». L’énergie, dopée à l’enthousiasme, flotte dans l’air ambiant du camp des Vert et Blanc. Difficile de rester zen à l’approche du bonheur longtemps quêté, et quasiment acquis. Difficile d’imaginer qu’après un parcours hallucinant, notamment pendant la phase retour du championnat – dix matches, dix victoires, excusez du peu –, la tunique de champion ne sera pas endossée au bout de l’effort.

Cela dit, quelques propos ont quand même été tenus. Robert Tamze, secrétaire général de l’Union de Douala, s’est confié à Equinoxe radio il y a peu. A l’écouter, il est fort possible que les dirigeants viennent au stade dimanche prochain avec du champagne… D’ailleurs, il y aurait deux choses à fêter ce jour-là, en cas de victoire : un titre donc, mais surtout, un succès face à un « ennemi » intime nommé New Star de Douala (les deux équipes avaient fait match nul à l’aller), dont le président, Faustin Domkeu, est un ancien de la maison Union. S’il fallait ajouter un grain de sel à l’enjeu, le voilà.

Le parfum de sacre est également entêtant parce que ce couronnement aurait son lot de symboles, le moindre n’étant pas que le coach actuel, Bonaventure Djonkep, évoluait sous les couleurs du club pendant la saison du dernier sacre. Il tient presque ce doublé historique. Presque.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière