Chantal Biya a montré une attention particulière vis-à-vis des sinistrés.

« Ne pleurez pas. Ne pleurez pas … Du courage. » D’une voix douce, Chantal Biya console les petits enfants qu’elle tient dans ses bras, sous l’une des tentes du campement réservé aux personnes déplacées victimes des inondations dans l’arrondissement de Maga. Elle caresse les deux enfants, tous émus, puis les dépose par terre échange avec des mamans présentes sous la tente, grâce à un interprète improvisé. La scène s’est répétée à Guirvidig.

Particulièrement attentionnée, la première dame l’a été à l’endroit des femmes et des enfants lors de la visite présidentielle dans le campement de Guirvidig. Cette attention particulière s’explique. En premier lieu, selon le corps médical présent au campement, ce sont les femmes et les enfants qui présentent le plus de problèmes et s’avèrent fragiles face aux risques de maladies. Il est surtout questions du paludisme, des maladies diarrhéiques, des cas de malnutrition aussi. La grande majorité des cas d’hospitalisation relève de ces maladies et touchent ces deux catégories de personnes. Des enfants victimes de paludisme aigu ont même déjà été évacués vers Maga.

Ensuite la sensibilité de Mme Chantal Biya vis-à-vis des personnes en souffrance fonde cette attention particulière. Il suffit, pour s’en convaincre, de rappeler que c’est l’une des raisons d’être de sa Fondation éponyme. La délicate situation de fragilité des femmes et des enfants du campement de Guirvidig a éveillé cette sensibilité. Par sa présence et ses gestes, Chantal Biya a marqué sa compassion et leur a apporté du réconfort.