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Dossier de la Rédaction

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Ces mesures méconnues en faveur du climat des affaires

67% des entreprises considèrent l’environnement des affaires au Cameroun risqué. C’est ce qu’a révélé l’enquête menée en 2011 auprès de 1585 entreprises formelles réparties sur l’ensemble du territoire national.

L’analyse ne s’arrête pas là. 50% d’entre-elles ne sont pas au courant des actions mises en oeuvre par le gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires. La création du Centre de formalités de création d’entreprises (Cfce) offrant la possibilité d’ouvrir son entreprise en 72 heures ; le Programme économique d’aménagement du territoire pour la promotion des entreprises agricoles de moyenne et grande importance dans le secteur rural au Cameroun (Agropole), dont les premières réalisations sont attendues d’ici la fin de cette année ; le Projet de compétitivité des filières de croissance (Pcfc) ; le Projet d’appui au développement du secteur privé ; le Projet d’assurance pour le risque de l’investissement privé en zone d’intervention de l’Afd (Ariz), sont entre autres les programmes rentrant dans les actions et mesures en faveur du secteur privé.

Ces projets et plusieurs autres étaient au centre de l’atelier régional de restitution des résultats de l’enquête sur le climat des affaires 2011 et la présentation des initiatives étatiques d’appui au secteur privé. L’atelier initié par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire dans les dix chefs-lieux de régions, avait pour but de faire connaître aux patrons d’entreprises, toutes ces réformes en cours à l’initiative du gouvernement.

A Yaoundé, chef-lieu de la région du Centre, c’est le secrétaire général de ladite région, Emmanuel Djikdent qui a ouvert hier les travaux auxquels ont pris part quelques hommes d’affaires. Parmi eux, Me Ahmadou Tapche Nsangou, directeur général de la Cameroun Express Company, (Camexco), une entreprise spécialisée dans le transport inter-urbain des personnes et des marchandises. Pour lui, « le climat des affaires a ralenti par rapport à l’insécurité et la fiscalité ». Ce chef d’entreprise, tout en appréciant les actions prises par le gouvernement qu’il semble bien maîtriser, fustige la concurrence déloyale qui plombe l’essor des entreprises. « Les hommes d’affaires camerounais n’ont pas le goût du risque. Ils veulent le gain facile », avoue-t-il, en faisant allusion à ces patrons qui évoluent dans l’informel.




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