Pour comportement déviant, relevé après des récriminations de certaines familles.

Les différents médias invités au point de presse organisé par la direction de l’hôpital Laquintinie vendredi sont repartis avec comme un goût d’inachevé. Selon le conseiller médical de l’établissement, il y avait une information relative au fonctionnement de la morgue à communiquer au public. C’est d’abord le licenciement de deux vacataires et la suspension de 4 fonctionnaires travaillant dans ce service délicat. D’après le Dr. Tsiagadigui, les six employés sont accusés de n’avoir pas respecté les lois et le règlement intérieur dudit service.

« Des écarts de comportement ont été observés, ce personnel avait pris des libertés non conformes au protocole mis en place », indique-t-il. Ce qui a causé le désarroi de certaines familles. Ces dernières se sont plaintes plusieurs fois auprès de la direction de l’hôpital. Les récriminations étant devenues récurrentes, les complaintes des parents et proches des victimes ont été prises en compte. La direction a donc décidé de mener des enquêtes au sein du service et du personnel. Six personnes ont été reconnues coupables de certains faits. Malheureusement, malgré l’insistance des journalistes sur les faits exacts reprochés à ces employés, aucun détail de ces investigations ne sera donné. Sauf cette information : ces agents laissaient souvent des personnes étrangères au service s’y introduire. D’autres indiscrétions font état de manipulations anormales des corps…

Le Dr. Tsiagadigui insistera sur le fait qu’il ne sert à rien d’entretenir une certaine polémique. Le plus important, selon lui, étant que ces brebis galeuses ne fassent plus partie de l’hôpital. « Elles ont été remplacées par d’autres employés ». En outre, la morgue a été complètement réorganisée.