Le modèle des Etats-Unis était au centre d’une conférence tenue mardi dernier à Yaoundé.
«Les Pme camerounaises sont parmi les plus dynamiques de la Zone Cemac. Elles apportent une contribution significative à l’économie du Cameroun. Elles créent plus de 500 000 emplois chaque année et injectent 10 milliards de F de capitaux dans l’économie ». Ce sont là les propos tenus par Robert P. Jackson, ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun mardi dernier au campus de l’Institut supérieur de technologie appliquée et de gestion (Istag) à Yaoundé. C’était à l’occasion de l’ouverture de son cycle de conférence de l’année académique 2012-2013 avec pour thème : «Le modèle entrepreneurial américain : quelles leçons pour l’étudiant ou l’entrepreneur camerounais. » Pour le Dr Gaston Mbonglou, conférencier, professeur associé à l’université de Maryland aux Etats-Unis, le choix du thème n’est pas anodin. « Il est question d’encourager les jeunes camerounais à créer des entreprises pour non seulement se prendre en main, mais aussi, créer des emplois et générer des revenus », a-t-il indiqué. Seulement, pour y parvenir, il faut s’inspirer de l’expérience de ceux qui ont réussi dans le domaine, à l’exemple des Etats-Unis, a conclu le conférencier.
Ainsi, les jeunes entrepreneurs pourront désormais intégrer certaines habitudes et attitudes pour réussir. Un succès qui passe par une vision synonyme de rêve en suivant l’exemple de Bill Gates, fondateur de Microsoft qui, à l’université, n’aimait pas les gros ordinateurs des années 1960 et 70. Puis, il a commencé à imaginer, voire rêver de mettre à la disposition de chaque famille un micro-ordinateur. Un bon entrepreneur, c’est celui qui, à l’exemple de Walt Disney, a transformé ses échecs en réussite pour devenir l’une des grandes sociétés de divertissement et de média dans le monde. Entre autres qualités, figurent aussi l’esprit d’équipe qui repose sur l’écoute et le partage de ses idées avec les autres, la discipline, la gestion du temps et la témérité. Seulement, tout cela n’est possible qu’en piochant dans les secteurs économiques émergents et négligés. Et c’est en cela que les entrepreneurs camerounais parviendront à apporter des solutions aux problèmes et préoccupations de la population.
