La première journée de l’opération donne des résultats variés.

«La première journée a été satisfaisante.» Brigitte Ntsama Amougou, déléguée régionale Elecam pour le Centre ne cachait pas sa satisfaction hier en mi-journée. « Nous avons enregistré 1728 inscrits pour une trentaine de kits déployés dans le chef-lieu de la région. » Les trente kits électoraux déployés pour le compte des 7 antennes communales donnent une moyenne de 58 inscrits par appareil. Au dessus de la moyenne. Les trois kits électoraux déployés à Maroua dans le chef-lieu de l’Extrême-Nord semblent faire mieux avec 173 inscrits. La moyenne enregistrée à Bafoussam est de 48 électeurs inscrits pour huit machines déployées dans les trois antennes communales, soit au total 386 inscrits. L’Adamaoua affichait pour sa part 468 inscrits pour 6 kits électoraux, soit 78 inscrits par kit électoral, alors que le Sud annonçait plus de 50 inscrits par kit électoral déployé dans les deux communes d’Ebolowa.

Comme on a pu le constater à la délégation régionale Elecam du Centre, certains électeurs, pas suffisamment sensibilisés, ne présentent pas de copie d’acte de naissance pour accompagner leur récépissé. Plus grave, selon le délégué régional Elecam de cette région, certains de ces électeurs n’arrivent pas à fournir des éléments de leur filiation. Ce qui rend la copie d’acte de naissance indispensable. De même que si dans la capitale, certains opérateurs n’éprouvaient aucune difficulté dans le maniement des appareils, avec parfois une inscription en moins de cinq minutes, la maîtrise de cette technologie n’est pas encore totalement assimilée dans certaines régions.