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Dossier de la Rédaction

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Les problèmes de l'enseignant au crible

La célébration de la journée de l'enseignant a donné l’occasion vendredi à Yaoundé  de ressasser les difficultés de l'exercice du métier.

Les enseignants rassemblés au Palais polyvalent des sports de Yaoundé vendredi dernier en avaient gros sur le cœur. Qu’ils soient du primaire ou du secondaire, ces derniers ont sollicité une application au mot du thème consacré à leur 19e journée internationale : « Agissons pour les enseignants ». Par la voix de leur représentante Sidonie Ndemba, le corps enseignant a énuméré les difficultés liées à leur profession, durant la cérémonie présidée par Youssouf Hadjidja Alim, ministre de l’Education de base (Minedub). « C’est un métier où on donne sans compter, mais où on ne reçoit pas toujours de contrepartie. On dévalorise leur rôle en même temps qu’on leur demande toujours plus », a déclaré Sidonie Ndemba, avant de partager avec l’assistance les maux des enseignants.

Selon elle, les enseignants sont sujets au stress causé par un environnement professionnel peu réjouissant, comme les effectifs pléthoriques et des affectations dans des régions au dispositif didactique précaire. Sans oublier les pépins physiques : insomnie, migraine, etc. La grande question des salaires n’a pas été éludée. La majorité des enseignants approchés au Palais des sports, a émis le souhait de voir leur situation salariale s’améliorer. Dans ce domaine, les instituteurs et professeurs du privé en particulier, dénoncent l’attitude abusive des chefs d’établissement. Pierre Eloundou Many, enseignant dans une école primaire privée, est du même avis. Pour lui, « dans le privé, il y a certains professeurs qui ont des soldes de 35.000 F par mois, voire moins, ce qui n’est pas normal. L’Etat devrait se pencher sur notre situation, car les enseignants du privé sont négligés et menacés par les fondateurs d’établissement où ils exercent. »

Pour tenter de trouver des solutions à toutes ces obstacles à l’épanouissement du corps enseignant, les syndicats ont revendiqué une refonte de la profession, afin qu’on adapte leur travail aux réalités actuelles. Si le Minedub, Youssouf Hadjidja Alim, reconnait que des efforts sont encore à faire, elle a cependant rappelé ce que l’Etat a déjà fait en faveur de cette profession au Cameroun : paquet minimum, développement de la collaboration avec le secteur éducatif privé, ouverture de nombreuses écoles, recrutement dans la fonction publique, titularisation de contractuels, facilitation de leur dossier auprès du Sigipes…

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