Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le PRO-ACTP fait son bilan

Les réalisations de ce programme présentées au cours d’une rencontre  jeudi à Yaoundé.

 

31 milliards 45 millions de F issus de l’Initiative d’allègement de la dette multilatérale pour financer une partie du programme d’Appui à la composante technologique et professionnelle et d’enseignement supérieur (PRO-ACTP). Les fonds, sollicités par le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), leur ont été attribués en 2007 et le PRO- ACTP a alors pris son envol. Des années sont passées et le programme visant à améliorer la capacité des filières technologiques, a fait son chemin.

Jeudi au Djeuga Palace de Yaoundé, les membres du Comité de pilotage du PRO-ACTP se sont réunis en présence du Minesup, le Pr. Jacques Fame Ndongo, président dudit Comité, dans le cadre de leur sixième session ordinaire. Objectif, faire le bilan des activités menées jusqu’ici. En cinq ans, explique Dieudonné Emmanuel Pegnyemb, coordonnateur général du programme, il  y a eu un vaste déploiement en termes d’investissements infrastructurels dans les universités publiques ciblées. Grâce à lui, l’enseignement supérieur a, selon lui, un nouveau visage. Ce, à travers la réhabilitation et la reconstruction de nombreux bâtiments. La Faculty of health science de l’université de Buea existe grâce au PRO-ACTP, tout comme l’Ecole normale supérieure de la même ville. Le coordonnateur général du programme indique que la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques ainsi que celle du Génie industriel de l’université de Douala sont également des fruits du PRO-ACTP. Dans l’ensemble, la grande partie des institutions étatiques a vu de nouvelles infrastructures sortir de terre ou de vieilles réhabilitées.

Cependant, en cinq ans, reconnaît Dieudonné Emmanuel Pegnyemb, tout n’a pas été rose. « A certains moments, le rythme de financement n’a pas suivi les besoins en infrastructures», précise-t-il. Mais malgré tout, poursuit-il,  il y a eu un bond infrastructurel de même qu’une véritable réforme institutionnelle remodelant la composante technologique professionnelle. Au cours des travaux de cette sixième session, l’intégration des établissements nés après le lancement du PRO-ACTP a été envisagée. Il s’agit, par exemple, de l’Institut des beaux-arts de Foumban et de Nkongsamba ou de la Faculté de médecine de Bamenda. La recherche de ressources financières autres que celles de l’Etat était aussi au menu. Et pour bénéficier de l’appui du PRO-ACTP, mentionne-t-on, il faut être un établissement professionnel ou technologique et avoir surtout, un projet de développement de l’institution.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière