Enfin, faciliter la communication des prévisions et des informations climatiques pour une utilisation plus rationnelle des données. Le directeur de la Météorologie nationale, André Nguilambouhe, est revenu sur un extrait du discours du chef de l’Etat lors de sa récente visite dans le Septentrion : « Il conviendrait de renforcer à tous les niveaux et de manière régulière, l’information météorologique afin de permettre aux populations de disposer de renseignements utiles sur les variations climatiques. »
Le directeur de la Protection civile, lui, s’est félicité de la présence d’une plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes (Rrc). Jean-Pierre Nana, également président du comité de suivi de la Stratégie de prévention et de gestion des catastrophes de la Ceeac, et point focal Afrique centrale de l’United Nations International Strategy for Disaster Reduction, a en outre rappelé que la prévention coûte dix fois moins cher que la gestion d’une catastrophe. André Kamga, du Centre africain pour les applications de la météorologie au développement, a noté des insuffisances sur le plan local. Pour lui, il est nécessaire de posséder des informations historiques des 30 dernières années sur les précipitations, ce qui permet de prévoir efficacement.