Ce programme, lancé en Côte d’Ivoire en 2009, a notamment permis de lutter contre le travail des enfants.

Nestlé veut du cacao de façon durable, matière première de ses produits. Soit. Le cacao se trouve en terres ivoiriennes, souvent dans des zones rurales reculées défavorisées et pauvres. Alors pour concilier les besoins de productivité et les besoins sociaux de son entourage, l’entreprise a créé le « Plan cacao ». Il s’agit d’un ensemble d’activités permettant de régler certains problèmes économiques, sociaux et environnementaux que connaissent les communes dans lesquelles travaille cette entreprise.

En Côte d’Ivoire, le développement durable connaît quatre aspects, comme le précise un responsable. La propagation et la distribution gratuite d’au moins 12 millions de plants de cacao à haut potentiel et résistant aux maladies, sur dix ans, issus des variétés développées par le centre de recherche agricole ; la formation aux bonnes pratiques agricoles ; la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture à travers l’accès à l’éducation des enfants, l’entrepreneuriat des femmes et l’alphabétisation des adultes et enfin, l’approvisionnement durable en fèves de cacao à travers la traçabilité des fèves achetées, et le paiement d’une prime de qualité aux producteurs, apprend-on.

Le « Plan » a eu des retombées intéressantes pour la population. On note, entre 2009 et 2012, 1 735 000 plants offerts pour 50 pépinières. 28500 planteurs ont été formés aux bonnes pratiques agricoles, 60 pompes hydrauliques réhabilitées et 33 latrines scolaires construites entre 2009 et 2011. En 2012, on envisage de réhabiliter 65 pompes hydrauliques et 51 latrines scolaires à construire. 35 000 tonnes de fèves de cacao ont été traçables, et 780 millions de primes à la qualité ont été distribués entre 2009 et 2011. En 2012, on compte une traçabilité de 40.000 tonnes de fève, 1,8 milliard de primes distribuées, et 18 coopératives certifiées.