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Dossier de la Rédaction

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Kaïssa Doumbè Moulongo: « C’est un grand moment pour moi »

L’artiste camerounaise n’éprouve pas d’appréhension à faire face au public de sa terre natale.

 Kaïssa au Cameroun !

Ce sont mes premiers concerts en entiers, du début à la fin. Pas une chanson ou deux comme j’ai fait lors du Fenac en 2008 ou lors des cinquantenaires de l’indépendance. Je suis très émue. Pour plusieurs raisons. Je suis très attachée à ma terre. Je chante en duala, en ewodi. Ça représente un rêve de longue date qui se réalise. Parce que c’est quand même très ironique de faire le tour du monde, d’être plus connue au Pérou où mon show a été voté meilleur concert de l’année 2007, et de ne pas encore avoir rencontré mon public camerounais. Donc c’est un grand moment pour moi.

Ton dernier album « I am so Happy », que le public va découvrir, est très multiculturel…

Je pense que je suis multiculturelle, je suis panafricaine. Et donc j’ai voulu revisiter des rythmes un peu différents. Du ragga, un rythme un peu reggae, un petit peu de mangambeu mélangé à du bolobo. J’ai aussi rendu hommage à Miriam Makeba à travers son rythme, le Mbaqanga, dans une de ses chansons, « Ntyilo Ntyilo », bien que cette dernière soit un peu plus jazz. Il y a également la musique mandingue que j’ai beaucoup aimé, parce que j’ai eu le privilège de travailler avec Salif Keita. J’ai vraiment voulu rendre hommage au monde noir, à la diaspora, au temps et revisiter des rythmes et des thèmes qui touchent au passé kamite.

Comment tu fais pour être aussi loin de ta terre et en même temps aussi près ?

Il y a une citation américaine qui dit : « You can leave Africa, but Africa will never leave you ». Nous avons des langues très riches, un héritage et une culture absolument magnifiques. Tout simplement parce que je trouve que c’est très important d’apprécier d’où l’on vient. De plus, j’ai eu la chance d’avoir un père qui était déjà très intéressé par l’histoire et la culture de chez nous. Il a écrit plusieurs ouvrages dessus. Et avec l’immigration, je pense que quelque part, on emporte toute cette histoire qu’on a vécue. J’ai eu le manque du pays. Ça peut être très difficile de vivre à l’Etranger et je voulais le chanter de la manière la plus directe et la plus honnête possible.

 

 

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