Les atouts de la musique camerounaise (richesse culturelle, patrimoine varié…) ont été évoqués. Pour le panéliste Jean Tamwouo, le rôle des médias n’est pas négligeable. « La diffusion et l’appréciation d’un album passe aussi par une bonne promotion. Les mots utilisés par les animateurs qu’ils soient de la radio ou de la télé diffèrent selon les artistes. Le chanteur camerounais est moins vanté que ceux de l’Afrique ou du monde ». Cependant, des faiblesses existent.
Le manque de médiateurs dans la communauté musicale et la confusion des rôles fera dire à Luc Yatchokeu que : « Lorsqu’un artiste se produit, il est difficile pour lui de comprendre qu’il y a des mots à censurer dans ces chansons. Et quand il est à la fois compositeur, interprète, manager et producteur, l’œuvre musicale n’a pas de suivi extérieur autre que le sien ». Il ajoute : « Les promoteurs de spectacle et de festivals rencontrent des difficultés dans le processus de conception et de réalisation de leurs projets. Ce qui n’arrange pas l’image de la musique camerounaise. Personnellement, j’ai dû déporter le festival « Le Kolatier » de Douala à Yaoundé suite aux multiples obstacles rencontrés avec l’administration de Douala ». CT l’a approché pour en savoir plus sur l’avenir de ce festival.