Convivialité, et densité de l’échange. La première rencontre entre le président de la République, Paul Biya, et son homologue français, François Hollande peut se résumer ainsi. Ce véritable événement dans l’événement s’est déroulé samedi après-midi à Kinshasa, en marge du 14è sommet de la Francophonie. La rencontre Biya-Hollande a eu lieu dans l’espace France du palais du Peuple, où se tenait le sommet.
Le fait est inédit. Depuis l’élection du président français en mai dernier, les chefs d’Etat ne s’étaient pas rencontrés physiquement. C’est désormais chose faite. Samedi, chacun des deux hommes d’Etat était entouré pour la circonstance de membres de la délégation qui l’accompagnait dans ce séjour en terre congolaise. Le président Biya avait notamment à ses côtés, Martin Belinga Eboutou, ministre directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, et Pierre Moukoko Mbonjo, ministre des Relations extérieures. C’est au sortir de la rencontre d’une vingtaine de minutes que la presse apprendra, de la bouche du président Paul Biya, le contenu de l’échange.
Ainsi, le chef de l’Etat camerounais a indiqué que l’entretien avec son homologue français avait porté sur la relation historique qui lie les deux pays. Des liens dont il n’est plus besoin de redire la force. Des liens étroits que les deux présidents se sont engagés à consolider. Paul Biya a évidemment profité de l’occasion pour féliciter François Hollande pour sa brillante élection comme président de la République française au mois de mai dernier.
Entre Paul Biya et François Hollande, la discussion a également tourné autour des sujets brûlants de l’actualité internationale. Précisément les problèmes de sécurité au Mali, mais aussi dans le golfe de Guinée, et de manière générale, sur le continent africain. Sur tous ces sujets, l’échange a abouti sur une convergence de vues. Aussi bien en ce qui concerne la coopération France-Cameroun, que la situation sur le continent africain.
