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Dossier de la Rédaction

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Motif de satisfaction

Grand carrefour de rencontres et d’échanges, la Francophonie a tiré le rideau sur son sommet de Kinshasa, dimanche soir, en se donnant rendez-vous dans deux ans au Sénégal. Au final, l’étape du Congo, quatorzième rencontre de la série, aura, comme les précédentes, posé un jalon de plus dans la longue marche commune de ce groupe d’Etats aux caractéristiques en de nombreux points différents, que seule unit la magie d’une langue : le français. Ainsi, ni les polémiques d’avant- sommet, ni la situation de tension entre certains membres n’auront suffi à ébranler les fondements de l’édifice. A l’heure du bilan, chaque Etat-membre rentre sans doute avec ses satisfactions propres, au-delà du sentiment partagé d’appartenir à une grande famille de 220 millions de personnes, occupant un vaste espace intercontinental, bref, « un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais », pour emprunter une réalité remontant au temps des conquêtes perses.

Dans ce grand rendez-vous du donner et du recevoir, expression chère au sénégalais Léopold Sédar Senghor, l’un des pères fondateurs de la Francophonie avec le Nigérien Diori Hamani, le prince Sihanouk du Cambodge et le Tunisien Habib Bourguiba. Le Cameroun peut se féliciter d’avoir apporté une précieuse pierre à l’édifice, à travers la matérialisation d’une proposition faite par le président Paul Biya au sommet de Montreux, il y a deux ans. Le violent tremblement de terre ayant frappé Haïti en 2010 avait laissé sans voix l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif). Le chef de l’Etat on se rappelle, avait alors proposé à ses pairs la création d’un instrument de solidarité pour répondre efficacement face à des sinistres de cette nature.

Non seulement le chef de l’Etat a été écouté, la pertinence de la proposition a, en plus, conduit à un passage rapide à l’action. Le Fonds d’aide d’urgence est né. A Kinshasa, Il ne restait plus au président Paul Biya qu’à féliciter le secrétaire général de l’Oif, Abdou Diouf pour la célérité avec laquelle l’Organisation s’est acquittée de cette tâche et à plaider pour des contributions des Etats-membres et autres donateurs, pour renflouer les caisses.

La création du Fonds d’aide d’urgence constitue un motif de satisfaction et de fierté, pas seulement pour le Cameroun. A travers cet organe, l’Oif évolue visiblement vers cette solidarité très souvent évoquée, constituant avec d’autres valeurs de liberté, d’égalité et d’humanisme qui en constituent les fondements. Ce qui rapproche davantage la Francophonie de ce qu’une écrivaine appelle « la Francophonie des peuples ». La proposition du président François Hollande de faciliter la circulation des étudiants, chercheurs, artistes dans l’espace francophone va également dans le sens de cette solidarité.

 

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