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La moisson de Kinshasa

Esquisse du bilan d’une rencontre qui, au final, a connu du succès.

Dimanche soir, le 14e sommet de la Francophonie est entré dans la postérité. Une rencontre qui a connu la participation d’une vingtaine de chefs d’Etat ou de gouvernement. Et que l’on pourrait finalement ficher en cinq mots clefs : une participation active du Cameroun, un succès diplomatique pour le Congo, un moment de rencontres et une réaffirmation des valeurs de démocratie de libertés d’égalité et de partage qui fondent la francophonie et un nouvel engagement pour le diptyque écologie et développement.

Cameroun. Notre pays a pris une part active aux travaux, la délégation étant conduite par le président Paul Biya. Celui-ci a fait une communication devant ses pairs au second des travaux en introduction du débat sur le thème : « l’Afrique dans la Francophonie et la gouvernance mondiale ».

Le président de la république constate que : « Longtemps marginalisé, notre continent est aujourd'hui crédité de perspectives plus favorables. Il est permis de penser que par les valeurs qu'elle incarne, sa connaissance des hommes et du terrain, son souci de conciliation, la francophonie a sa part de mérite dans cette évolution ». Occasion de rendre hommage au secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Abdou Diouf pour cet aboutissement.

Le Cameroun peut se féliciter d’avoir apporté une précieuse pierre à l’édifice, à travers la matérialisation d’une proposition faite par le président Paul Biya au sommet de Montreux, il y a deux ans. Suite au violent tremblement de terre ayant frappé Haïti en 2010, le chef de l’Etat avait alors proposé, à ses pairs, la création d’un instrument de solidarité pour répondre efficacement face à des sinistres de cette nature. C’est chose faite : Le Fonds d’aide d’urgence a été effectivement créé.

Congo. Le sommet a servi de tribune au président Joseph Kabila Kabange pour s’inscrire en faux contre l’étiquette de non-respect de la démocratie et des droits humains que l’on colle à son régime, d’une part. Ce fut aussi un haut lieu pour lui de mettre sous les feux de rampe la guerre imposée à son pays dans le Kivu par les rebelles du M23 et leurs alliés étrangers, d’autre part.

Avec l’organisation du sommet de l’Oif, Kinshasa a voulu ainsi montrer un visage plus humain de son pouvoir.

L’organisation du sommet était satisfaisante, les Congolais ayant fait montre de grandes capacités en la matière en plus d’avoir déployé tous les trésors de leur tradition d’hospitalité.

La délégation du Cameroun a d’autant plus savouré cette hospitalité que la présence du chef de l’Etat aux travaux a visiblement comblé d’aise les autorités et la population de ce pays. Lesquelles le considèrent comme « un grand sage africain ».

Valeurs. Les huit orateurs qui se sont succédés à la tribune lors de la cérémonie d’ouverture ont exalté la langue de Molière, comme instrument de l’expression des libertés, comme ce fut le cas pour la France à la révolution de 1779, la déclaration onusienne de 1948, les luttes pour l’indépendance d’anciennes colonies françaises… La Francophonie étant aujourd’hui le lieu par excellence une tribune pour la promotion des droits humains.

Ecologie et développement. Sur le logo du sommet se trouvait l’image d’une tête d’okapi. Un animal pacifique des forêts congolaises choisi en signe d’un engagement pour la protection de l’environnement. Le thème du sommet étant, il faut le rappeler, étant « francophonie : Enjeux environnementaux et économiques, face à la gouvernance mondiale ». Le président français, François Hollande propose la création d’un organisme mondial chargé de la protection de l’environnement et ayant son siège en Afrique.

Rencontres. Haut lieu de partage, la Francophonie est aussi un lieu de rencontres. Le président de la république a ainsi eu de nombreux contacts parmi lesquels une rencontre avec son homologue François Hollande. La première avec celui-ci depuis son élection en mai 2012. Et l’occasion pour le chef de l’Etat de lui renouveler ses félicitations.

Le prochain sommet aura lieu, dans deux ans, à Dakar au Sénégal. Une manière de rendre un nouvel hommage à Léopold Sédar Senghor l’un de ses pères fondateurs.

 


 

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