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Dossier de la Rédaction

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Changements climatiques et hypothèques sur le développement de l’Afrique

Dans le cadre de la seconde Conférence annuelle relative au phénomène, tenue à Addis-Abeba.

« Nous sommes actuellement victimes des inondations à Dori au Burkina Faso. Peu importe les théories sur le climat, les capacités du pays à prévoir les risques, les réunions internationales… La situation est là, avec les inquiétudes qu’elle suscite au sein des populations touchées. Elles me demandent avec insistance ce qu’il faut faire. Je leur ai dit que je vais à une réunion sur les changements climatiques à Addis-Abeba et que j’y poserai la question ».

L’intervention de Hama Alba Diallo, maire de Dori, a rencontré l’assentiment de nombreux participants à la deuxième Conférence annuelle sur les changements climatiques et le développement en Afrique, organisée en Ethiopie les 19 et 20 octobre derniers par le Centre africain pour la politique en matière de Climat (ACPC). C’est que plusieurs pays sont plus que jamais confrontés aux effets néfastes du phénomène : inondations, sécheresse, augmentation des températures et du niveau des mers, famine… Des situations qui ont un impact désastreux sur tous les secteurs, de l’environnement à l’économie, en passant par la santé, la sécurité alimentaire, la société. C’est clair : les changements climatiques représentent une menace grave pour les plans et priorités de développement des pays africains. Et aussi pour la bonne performance économique actuelle du continent.

En effet, les efforts visant à réduire la pauvreté, renforcer l’accès à l’eau et à des services énergétiques modernes, à développer les infrastructures et à renforcer la productivité agricole pour satisfaire les besoins d’une population croissante s’en trouvent affectés. « Dans un continent où de nombreuses activités de développement sont tributaires du climat, la situation est réellement préoccupante et nous ne pouvons plus attendre, ni nous contenter des discours. Il faut en parler de manière à obtenir des propositions concrètes susceptibles de nous aider à surmonter les énormes défis qui se posent à nous. Il est donc impératif que les pays africains tracent une nouvelle voie de développement qui favorise la résilience au climat et un développement à faible taux d’émission de carbone. Il faut, plus précisément, affiner sensiblement les données climatiques concernant l’Afrique et mieux les utiliser pour la prise de décisions » a déclaré Hailemariam Desalegn, le Premier ministre éthiopien dans son discours d’ouverture.

Organisée sur le thème « Faire avancer le savoir, les politiques et la pratique en matière de changement climatique et de développement », la conférence s’est concentrée sur trois sous-thèmes. Les prestations de services relatifs au climat en faveur du développement, l’accès à une énergie durable pour tous les Africains d’ici 2030 ainsi que les questions non-réglées dans les négociations sur le climat. Sur le premier point, il a été établi que les systèmes d’observation hydrologique et météorologique constituent un élément crucial pour la gestion et la prévention des risques climatiques. Pourtant, lesdits systèmes s’amenuisent. D’où la recommandation portant sur la mise en place impérative de services climatiques fonctionnant de façon optimale sur tout le continent. La gestion des risques climatiques commence par la disponibilité de l’information.


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