Le représentant spécial du Sg de l’Onu reçu à cet effet par Pierre Moukoko Mbonjo.

Un peu plus d’une heure d’entretien vendredi dernier au ministère des Relations extérieures entre le ministre Pierre Moukoko Mbonjo et le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu et chef de bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), Abou Moussa. Ce dernier a d’ailleurs justifié la longueur de l’entretien par l’importance des sujets abordés. Ainsi, au-delà de la prise de contact entre deux personnalités qui se rencontraient pour la première fois depuis leurs entrées en fonction respectives, les questions liées à la paix et la sécurité dans la sous-région ont meublé l’entretien. «Nous avons abordé un certain nombre de points très importants du point de vue de la paix et de la sécurité », a indiqué le diplomate onusien. Au rang de ces sujets, Bakassi. « La première chose ici, c’est de féliciter le gouvernement pour l’acquis de Bakassi. Nous avons pensé que sur cet accord, le Nigeria et le Cameroun ont fait preuve de maturité et que l’aspect juridique est maintenant pratiquement consommé. »

Cependant pour M. Abou Moussa, « il faut qu’on se penche sur le volet humanitaire en ce qui concerne les populations. » Et dans ce registre, il a indiqué avoir fait part à son hôte de la disponibilité des Nations unies « à accompagner les initiatives du gouvernement pour répondre aux problèmes de cet endroit. » Au nombre des autres sujets abordés, l’insécurité que font régner dans la sous-région, des organisations comme Boko Haram, Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi)… C’est un diplomate entièrement satisfait et sur la même longueur d’ondes que son interlocuteur qui a quitté le ministère des Relations extérieures.