Le non-respect des règles élémentaires sont à l’origine de plusieurs cas.

Dans son édition de ce matin, CT rapportait un accident survenu sur le passage à niveau d’Obobogo où deux personnes sont restées sur le carreau. Les témoins expliquent que le conducteur était au téléphone au moment où le drame est survenu. Il n’a pas vu les signes que lui faisait un vigile en poste dans le voisinage. Son attention était captivée par la conversation et il n’a probablement pas entendu le train arriver. La règle de conduite interdit pourtant de téléphoner pendant qu’on conduit.

Le mois dernier à Douala, une agence de voyage a frôlé le pire au passage à niveau de Ndokoti. Ici aussi, le comportement irresponsable du conducteur a été indexé. Lorsque la sonnerie annonçant l’arrivée du train s’est déclenchée tout comme s’est allumé le voyant rouge, le conducteur a forcé le passage quand même. Par extraordinaire, l’irréparable ne s’est pas produit, même si les passagers s’en sont sortis avec des blessures. Les plus chanceux sont restés traumatisés. L’étudiant qui a été écrasé par un train à Yaoundé sur le passage à niveau de Ngousso, il y a environ quatre mois, n’avait pas eu la même chance. Sur le chemin de la fac, il avait ses écouteurs à l’oreille qui distillaient de la musique en traversant les rails.

Parfois aussi, le système d’alerte installé est défaillant. Soit la sonnerie ne déclenche pas comme prévue au moment du passage du train, soit alors elle est continue. Dans les deux cas, les usagers de la route perdent le Nord et courent des risques. Au quartier Ngousso, par exemple, les usagers estiment que la signalisation indiquant le passage à niveau ne respecte pas la distance appropriée. On trouve que la plaque est trop proche du passage à niveau et que les automobilistes, surpris, n’ont pas assez de chance pour éviter un éventuel accident. Dans plusieurs cas, il n’y a pas de signalisation annonçant le passage à niveau. C’est à qui mieux-mieux, dans ces cas.