Le recteur de l’université de Ngaoundéré fait le point.
La rentrée académique était prévue à l’université de Ngaoundéré le 1er octobre dernier. Quelle est la situation actuelle dans votre établissement ?
Les cours ont effectivement démarré dans tous les établissements de l’université de Ngaoundéré le 1er octobre dernier. Les écoles technologiques avaient même commencé bien avant. Notamment, lorsque les étudiants sont revenus de leur stages. Sinon, les inscriptions se poursuivent encore.
Vous allez accueillir 17.000 étudiants soit un peu plus de 3.000 que l’année dernière. Quelles dispositions avez-vous prises pour répondre à cette demande ?
Ce sont les dispositions que nous avons l’habitude de prendre. A savoir, recenser tout ce qui a comme salles de cours. Avec notamment la possibilité de scinder certains enseignements en deux. Avec par exemple un groupe de lundi à mercredi et un autre de mercredi à samedi.
Pas de nouvelles infrastructures dans votre institution cette année ?
Nous sommes en train de construire un amphithéâtre de 1000 et un autre de 500 places. Des laboratoires de la faculté des sciences sont également en construction. Mais sinon, des anciennes salles ont été réaménagées question d’ajouter des bancs supplémentaires. Je pense que les étudiants seront accueillis dans de très bonnes conditions.
Une nouvelle année académique commence, sur quoi allez-vous mettre l’accent pour qu’elle soit différente de la précédente ?
A l’université de Ngaoundéré, nous attachons une très grande importance au respect du calendrier académique pour que les cours se déroulent comme nous l’avons prévu. L’objectif visé est qu’en fin juillet, début août, l’année académique soit terminée. Ce qui permettra aux étudiants de bénéficier de leurs congés tout comme les enseignants. Nous allons approfondir et perfectionner notre système LMD. Nous allons également suivre l’évolution de l’Ecole de géologie et d’exploitation minière de Meiganga. Les chantiers ne manquent pas.
Certaines universités sont passées aux inscriptions en ligne cette année. Avez-vous également marqué ce pas décisif?
Les inscriptions en ligne ont démarré ailleurs mais pas encore à l’université de Ngaoundéré. Nous avons un centre de développement des technologies de l’information et de la communication. Actuellement, nous sommes en train de perfectionner nos équipements.
Ce ne sont que les équipements qui ont fait défaut?
Il faut comprendre que les possibilités que nous avons dans le Grand Sud, ne sont pas les mêmes dans le Grand Nord. Il faut tenir compte de tous ces aspects pour que les étudiants ne soient pas désorientés. Ça veut dire qu’au cours de cette année, nous allons faire des tests, sensibiliser les étudiants, aller dans les lycées pour monter comment l’inscription en ligne se fait. Ainsi dès l’année prochaine, nous pourrons lancer l’opération dans l’Adamaoua.
Pr. Amvam Zollo : « les inscriptions en ligne pourront démarrer l’année prochaine.»
