En marge des travaux de la deuxième Conférence annuelle sur le changement climatique et le développement en Afrique, la Société africaine pour le climat et le développement (Soc-ACD) a été portée sur les fonts baptismaux. L’association, qui veut éviter de dupliquer inutilement des institutions ou organes déjà existants, se positionne comme un membre actif susceptible d’agir en faveur d’un développement sobre en carbone et résilient sur le continent. L’organisme a l’ambition de réunir les politiques, praticiens et chercheurs, afin de renforcer les partenariats africains entre ces communautés. De manière à faire du développement sobre en carbone et résilient une des priorités de l’agenda africain.
« Un peu partout en Afrique, il y a un intérêt grandissant pour l’exploration, le développement et la mise en place de stratégies pour le sujet. Une grande variété de personnes, dans divers secteurs et disciplines, avec des connaissances et expériences différentes sont au front pour faire émerger des initiatives dans le cadre de ce défi. La Soc-ACD est organisée pour soutenir ces initiatives et les champions qui les promeuvent, tout en encourageant l’innovation », a déclaré un responsable du Centre africain pour la politique en matière de climat (ACPC) lors de la cérémonie de lancement.
Cette institution de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, partie intégrante du programme ClimDev-Africa, facilitera l’établissement de la Société. Dans cette perspective, l’ACPC développe et soutien une plateforme électronique pour les membres de l’association, tout en assurant la coordination des activités avec les autres initiatives africaines relatives au changement climatique et au développement.
