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Dossier de la Rédaction

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Les autorités de Guinée-Bissau accusent le Portugal d'être derrière la fusillade de dimanche

Pour le gouvernement, l’ex-colonisateur serait derrière l’attaque d’une caserne de l'armée.

Le climat reste tendu en Guinée-Bissau après l’attaque dimanche dernier d’une caserne d'une unité d'élite de l’armée, celle des « bérets rouges », près de l'aéroport de la capitale Bissau. Hier, l’armée poursuivait le ratissage de la zone à la recherche des éléments du commando en fuite. Les autorités ont accusé le Portugal d’être l’instigateur de cette attaque d’Etat qui s’est soldée par un échec et la mort de sept personnes dont six assaillants. L’objectif de l'attaque, était de « faire revenir Carlos Gomes Junior au pouvoir, et également de justifier la présence d'une force internationale » de stabilisation, a estimé le ministre bissau-guinéen de la Communication, Fernando Vaz, dans un communiqué. Le gouvernement portugais, par un communiqué du ministre des Affaires étrangères, a appelé « au calme » et « à la fin des violences », sans commenter les accusations des autorités bissau-guinéennes, écrit l’Afp. Selon l’agence, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) est également mise en cause dans cette affaire.

Les assaillants étaient dirigés par le capitaine Pansau N'Tchama, lui-même membre des « Bérets rouges » et considéré comme proche de l'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, renversé par le coup d’Etat du 12 avril dernier, a révélé l’armée. Le capitaine N'Tchama était rentré récemment du Portugal où il était en formation militaire depuis juillet 2009. C’est lui qui était à la tête du commando ayant assassiné en 2009 le président Joao Bernardo Vieira.

En proie à des violences politico-militaires et à des coups d'Etat depuis son indépendance en 1974, la Guinée Bissau s’est transformée en plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe, ces dernières années. Carlos Gomes Junior, qui vit en exil au Portugal, a été renversé par un putsch alors qu’il était arrivé en tête du premier tour de la dernière présidentielle. Les putschistes, dirigés par le chef d'état-major des armées, le général Antonio Indjai, ont par la suite rendu le pouvoir à des hommes politiques avec lesquels ils ont signé un accord pour la mise en place d'autorités de transition, dirigées par le président Manuel Serifo Nhamadjo. La Cedeao a depuis levé ses sanctions imposées après le putsch, sur le pays, où des élections doivent être organisées en 2013. Mais les dirigeants renversés du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert ont refusé de reconnaître le nouveau régime et nombre d'entre eux, vivent en exil.

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