Des entretiens de plus d’une heure. Un grand centre d’intérêt : préservation de la nature et exploitation des ressources forestières, dans la perspective d’un développement durable. Ainsi pourrait-on résumer l’audience accordée hier, en fin de matinée au palais de l’Unité, par le président Paul Biya à Dirk Niebel, ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement.
L’hôte du chef de l’Etat en était au second jour d’une visite au Cameroun qui s’achèvera vendredi prochain. Dans la forte délégation qui l’accompagne, se trouvent des hommes d’affaires, des membres de la société civile. Mais au palais de l’Unité hier, c’est une équipe plus restreinte qui a fait le déplacement. On notait ainsi la présence de Klaus-Ludwig Keferstein, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, Christine Tatjen-Damerau, membre du parlement fédéral, Ute Heinbuch, chef de Division au ministère de la Coopération économique et du Développement, Bettina Schmidt, conseillère du ministère fédéral et Frank Sohler, interprète.
Auprès du chef de l’Etat, se trouvait Séraphin Magloire Fouda, ministre, secrétaire général adjoint à la présidence de la République.
Rappelant que le Cameroun et la RFA ont décidé l’année dernière d’intensifier leur coopération, Dirk Niebel affirme que des négociations auront lieu l’année prochaine. Ce sera l’occasion annonce-t-il, de s’intéresser à certains secteurs de développement, à l’instar du développement d’espaces ruraux dans le cadre d’un développement durable.
A travers son organe de coopération la Giz, l’Allemagne finance des projets au Cameroun dans des domaines aussi variés que la santé ou la décentralisation. Mais pour l’instant, ce qui préoccupe Berlin dans le cadre de la coopération bilatérale par rapport à la visite du ministre Niebel, c’est la préservation de la nature t sa biodiversité, ainsi que les voies et moyens d’exploiter les ressources forestières dans le dessein d’un développement durable. Il se félicite à cet égard de la réaction prompte du chef de l’Etat, à la suite du massacre de trois cents éléphants, l’année dernière, au parc national de Bouba Ndjidda
