Les entreprises en charge des travaux et de la surveillance sont en cours de recrutement.
Le projet d’aménagement de la route Kumba-Mamfé (150 km) dans la région du Sud-Ouest connaît une avancée. En effet, le ministre des Travaux publics (Mintp) vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement du bureau d’études devant assurer le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement des lots 1 et 2 de la route principale Kumba-Mamfé. D’après des informations recueillies auprès des responsables en charge du projet au Mintp, le processus de recrutement de ce bureau d’études ainsi que l’entreprise en charge de l’aménagement proprement dit devrait durer entre six et huit mois. De fait, la date du début effectif des travaux sur le terrain est fixée à la fin du 1er semestre 2013.
Financements
Ils sont acquis, précise-t-on de prime abord, lorsqu’on évoque cet aspect du projet au Mintp. En plus de sa contribution, le gouvernement camerounais a sollicité un prêt auprès du Fonds africain de développement (Fad) et de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) pour financer ce projet. A ce jour, les négociations entreprises avec ces deux bailleurs de fonds ont été concluantes. En juillet dernier, une mission composée d’experts de ces deux institutions est descendue sur le site. Les accords de financement devraient être signés avant la fin de cette année. Quant au coût total du projet, il reste pour l’heure inconnu. Ce n’est qu’après la désignation de l’entreprise en charge des travaux qu’il sera dévoilé. Mais déjà, au Mintp, on affirme que le chantier sera accordé au mieux-disant. Mais avant cela, l’entreprise devra jouir d’une aptitude technique avérée.
Importance du projet
Le contrôle et la surveillance de l’exécution des travaux routiers vont consister en la réhabilitation du tronçon de route entre Kumbe Bakundu et Nfaïtock (49,544 km) et l’aménagement de 101,5 km de route constitués de deux sections : Kumba –Kumbe Bakundu (54,439 km) et Nfaïtock-Bachuo Akagbe (46,880 km). Les travaux, une fois lancés, devraient durer 36 mois. Et l’une des spécificités de ce projet, comme on l’explique au Mintp, est qu’il intègre un volet social prenant notamment en compte la construction d’hôpitaux, des centres de jeunesse, la réhabilitation des écoles entre autres. De même que l’aspect emploi jeunes qui consistera à recruter de la main d’œuvre locale pour l’entretien de la route. Du fait qu’il est logé dans une zone essentiellement agricole, cet axe, au-delà du désenclavement de la région du Sud-Ouest, va faciliter l’écoulement des produits de cette zone vers les grands centres de consommation. De même que cette route reliera le port autonome de Douala au Nigeria voisin, facilitant ainsi le commerce sous-régional.
