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Dossier de la Rédaction

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20 mois de prison pour quatre pygmées à Yokadouma

Les condamnés ont coupé les bras de leur employeur après l’avoir surpris en flagrant délit d’adultère.

L’affaire alimente les causeries dans les quartiers de Yokadouma, depuis quelques jours. Quatre pygmées Baka viennent, en effet, d’écoper de 20 mois de prison pour avoir coupé les bras de leur patron. Ils doivent également verser une amende de 84 600 francs chacun pour les dommages et intérêts. Jean Marie Azombo, 26 ans, célibataire et père d’un enfant, a perdu l’usage de ses deux bras dans des conditions rocambolesques. Selon des récits concordants, Azombo est un cultivateur qui, pour augmenter sa production, a créé des vastes plantations. Et comme il vit seul, il fait appel à la main d’œuvre locale. Jean Marie Azombo engage alors quatre familles Baka pour entretenir ses plantations. Mais les relations sont mauvaises. Les témoins affirment que le patron ne payait pas bien ses ouvriers et les maltraitait. La goutte d’eau qui va faire déborder le vase est un soupçon d’adultère. Les quatre pygmées reprochent, à chaque fois, à leur patron de flirter avec leurs épouses et d’entretenir des relations coupables avec ces dernières. Ce qu’il nie avec véhémence.

Après plusieurs mises en garde, les pygmées surprennent leur patron en flagrant délit d’adultère avec l’une de leurs épouses. Les quatre hommes, armés de machettes, se ruent sur Jean Marie Azombo. Ses bras sont coupés. L’affaire a été portée devant le tribunal de Yokadouma. Les juges viennent de rendre leur verdict : les quatre accusés écopent de vingt mois d’emprisonnement ferme.


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