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Transformation et croissance au menu de la 7e Conférence économique africaine

Les travaux de cette rencontre ouverts mardi dernier à Kigali par le président Paul Kagamé.

Economistes, experts de différentes organisations internationales, universitaires, leaders et chercheurs sont réunis depuis mardi, 30 octobre, dans la capitale rwandaise. C’est dans le cadre de la 7e Conférence économique africaine, manifestation annuelle la plus complète sur l’économie et le développement du continent. La rencontre est conjointement organisée par la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA). Sur le thème « Le développement durable et inclusif à l’ère des incertitudes économiques », les travaux vont sonder les perspectives macro-économiques ainsi que le commerce, la finance et les politiques de développement africaines actuelles.

L’Afrique a connu une forte croissance au cours des dix dernières années. Selon des informations publiées par le Fonds monétaire international (FMI) au début du mois, la croissance de l’Afrique subsaharienne atteindrait 5% cette année. Le continent peut même s’attendre à 5,7% en 2013. Le défi pour la région est de traduire cette croissance en une réelle réduction de la pauvreté et un développement humain durable, par la création d’emplois, la mise en place de services sociaux de qualité et davantage d’opportunités de participation économique et politique. Ainsi, la conférence étudiera les possibilités de poursuivre ces objectifs dans un contexte de dégradation de l’environnement économique international, de volatilité accrue des marchés des denrées alimentaires, des carburants et de baisse des exportations, des transferts d’argent et de l’aide publique.

«Les décideurs politiques africains continuent, dans l’ensemble, leur quête de croissance et d’amélioration du bien-être dans leurs pays respectifs, affirme Donald Kaberuka, président de la BAD. Mais dans un contexte international difficile, la question est de savoir comment obtenir les investissements nécessaires pour aller de l’avant. » Les participants examineront les principaux moteurs de croissance en Afrique. Alors que de plus en plus de pays du continent exploitent ou prospectent des gisements de pétrole, ils étudieront la possibilité d’utiliser les profits des industries extractives pour encourager la diversification économique et les investissements dans le développement du capital social et humain.

Selon Helen Clark, administrateur du PNUD, « les vastes richesses naturelles de l’Afrique peuvent créer des opportunités pour accélérer le développement humain. Elles peuvent servir de base pour le développement des infrastructures, financer des services et une protection sociale de qualité». Les échanges commerciaux avec des économies développées ou émergentes offrent également des opportunités de croissance, de même que l’intégration régionale, qui peut libérer le plein potentiel des investissements et de l’environnement commercial de l’Afrique. Pour sa part, le président Kagamé estime qu’il est temps que l’Afrique cesse d’être contrôlée par des entités ayant leurs intérêts propres et inavoués.


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